L’Hôpital Gabriel Touré risquera de tomber dans une grève illimitée, si les doléances des syndicats ne seront pas satisfaites ce vendredi 17 février 2023. En tout cas, ce qui ressort dans le communiqué des Syndicat National de la Santé, de l’Action Sociale et de la Promotion de la Famille (SNS-AS-PF) Syndicat Autonome des Cadres Médicaux (SYNACAM).
Dans ledit communiqué les Comités Syndicaux du CHU Gabriel Touré, signataires du préavis de grève du 24 janvier 2023, informent l’opinion publique nationale que le personnel de cet hôpital a entamé depuis le mercredi 08 février 2023 une série de grève dont la 1ère phase s’achève ce vendredi 10 février 2023 à minuit.
A cet effet, ils informent l’ensemble du Personnel de l’hôpital et l’opinion publique nationale que, conformément audit préavis, la 2eme phase de cette série de grève débutera le lundi 13 février 2023 et s’étalera sur les journées du mardi 14 février, mercredi 15 février et jeudi 16 février 2023. Le travail reprendra normalement le vendredi 17 février 2023 où de nouvelles consignes seront données pour la phase illimitée de cette série de grève qui nous a été imposée, faut- il le rappeler, après 13 longs mois d’attente d’une simple réunion de concertation avec la Direction de l’hôpital et d’une audience avec le Ministère en charge de la santé pour trouver des solutions concertées aux différents problèmes qui assaillent le CHU Gabriel TOURE.
Ainsi, ils informent l’opinion publique nationale que depuis le dépôt de ce préavis, le Gouvernement n’a ouvert aucune négociation ni entamé la moindre démarche en vue de trouver des solutions aux problèmes posés . Quel mépris !
Toutefois, les comités syndicaux réaffirment leur disponibilité au dialogue pouvant aboutir à mettre le personnel dans son droit et partant le patient dans son droit. Et d’inviter le personnel à rester mobilisé pour la suite de la lutte, le félicite d’ores et déjà, pour la réussite de la première phase. Avant de réaffirmer leur ferme engagement à user de tous les moyens légaux pour faire aboutir leurs légitimes revendications dans l’intérêt des braves travailleuses et travailleurs du CHU Gabriel TOURE et au bénéfice des patients.
Par ailleurs, on peut retenir dans leurs doléances, le manque des équipements imprimantes, celles des analyses les plus élémentaires ; les menaces et intimidations contre les travailleurs, le refus des autorités de recevoir les légitimes représentants des soldats de la Santé.
B. KOME
LE FONDEMENT
