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Ibrahim Diawara, président du MTC sur la concertation nationale : « Il faut que les maliens s’entendent et ouvrent une nouvelle page… »

Ibrahim Diawara, président du MTC sur la concertation nationale : « Il faut que les maliens s’entendent et ouvrent une nouvelle page… »

Les travaux de trois jours de la Concertation nationale ont commencé, hier jeudi, 10 septembre 2020, au Centre internationale de conférence de Bamako (CICB). Des centaines de participants composés de partis politiques, de la société civile ont pris part à ce rendez-vous, avec comme objectif de discuter de la marche à suivre pour une transition réussie.

Plusieurs cadres vont participer à ces trois jours de concertation nationale  pour rehausser les débats et aussi jalonner le meilleur lendemain du Mali. Parmi ces cadres, figure le président du Mouvement « Maliens Tout Court »(MTC), Ibrahim Diawara qui donne son point de vue à sa sortie de la salle. « Il n’y a d’autre solution que la cohésion sociale du peuple Malien et j’espère que les maliens vont s’entendre et ouvrir une nouvelle page. Nous sommes tous conscients que notre pays passe un moment difficile de son existence. Donc il faut se rassembler pour trouver les moyens de le sortir de l’ornière dans laquelle il se trouve ». Aussi, il dira ceci : « Je ne doute point que les maliens vont se rassembler et s’entendre pour sortir le pays de cette crise ». Selon lui, rien ne prouve que la junte veut rester au pouvoir. « Le président du CNSP lui-même a déclaré qu’il ne sera pas les causes de la difficulté et de la souffrance du peuple malien. C’est dire que les militaires vont accepter ce que le peuple malien et la CEDEAO proposent », estime le président Diawara. « Je veux que les maliens fassent un sursaut pour se rassembler et qu’ensemble nous puissions surmonter les difficultés que traverse le pays. Nous devrons faire tout pour éviter que notre pays ait ces genres de difficultés à l’avenir», dit-il. D’estimer que pour un nouveau Mali, il faut qu’on accepte de lutter contre la corruption, l’injustice et instaurer une bonne gouvernance.

B. KONE

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