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INFSS : Le management payant du DG, Pr Bokary Diallo

INFSS : Le management payant du DG, Pr Bokary Diallo

Devenu Directeur général de l’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS), à la suite d’un appel à candidature, Pr Bokary Diallo a proposé 42 innovations dont la mise en œuvre doit hisser le Mali sur le toit de l’Afrique en matière de formation paramédicale

La satisfaction se lisait sur le visage des administrateurs lors de la 28ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’INFSS tenue ce jeudi 18 mars dernier, dans l’enceinte de l’Institut, sis à Dar-Salam. Le constat du secrétaire du Comité syndical n’était en porte à faux avec le discours prononcé par le directeur général. Ce dernier dans son allocution d’ouverture fera savoir que dans un atelier, regroupant toute l’équipe-cadre de l’INFSS, un plan d’actions a été élaboré. Lequel a permis de détailler la mise en œuvre de ces 42 innovations, en précisant, les responsables d’exécution et de suivi, les moyens et sources de vérification, le chronogramme d’exécution de chaque innovation, les risques et solutions éventuelles et le coût de chaque activité.

Pour le Pr Bokary Diallo, parmi ces innovations majeures, certaines ont été déjà mises en œuvre. Il s’agit, entre autres de : l’ouverture de 10 nouvelles filières dont d’autres n’existent nulle part en Afrique ;  trois annexes de l’INESS (Bougouni, Koutiala et Kita) ; l’institution de l’évaluation de la performance individuelle et collective avec des indicateurs objectifs ; les impartiaux et impersonnels partagés avec tout le personnel ; l’ouverture d’un laboratoire de recherche qui a vu passer trois soutenances de thèses de doctorat délocalisées et une centaine de soutenances de master ;  la création d’une revue scientifique animée par les enseignants-chercheurs de rang magistral. A celles-ci s’ajoutent : l’institution de la pré-soutenance de mémoire avant la soutenance proprement dite qui a permis la publication de nombreux mémoires de master  et  l’obligation pour tous les étudiants de faire des stages pratiques supervisés à partir de la fin de la première année. Ce faisant, au 31 décembre 2022, l’Institut avait fait un taux d’exécution de  38,09% dont  26,19% en cours et 35,71% attendaient leur chronogramme de réalisation.

Quant au représentant du ministre et non moins président du Conseil d’administration,  Ousmane Guindo, il  dira que le  budget de l’Institut est équilibré en recettes et en dépenses à la somme 3 592 379 619 F CFA. Avec ce budget, l’INFSS a enregistré un taux de réalisation des ressources de 76 % par rapport aux crédits notifiés avec un taux d’exécution des dépenses à 75 %. Et M. Guindo  de rester persuadé que le rapport annuel d’activités soumis à l’examen des administrateurs,  permettra d’apprécier les efforts fournis par l’Institut dans l’atteinte des objectifs retenus dans son plan opérationnel.

Le représentant du ministre a «  exhorté les administrateurs  à faire des propositions de solutions pour surmonter les difficultés rencontrées et pour atteindre les objectifs fixés au titre de l’année 2023 ».

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

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