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Journée d’hommages aux Martyrs de mars 1991 : La Pyramide du souvenir respecte la tradition

Journée d’hommages aux Martyrs de mars 1991 : La Pyramide du souvenir  respecte la tradition

C’est par une conférence débat sur le thème : « Les institutions face à l’effritement des normes d’étique et des valeurs au Mali » que la Direction générale de la Pyramide du souvenir a rendu hommage aux Martyrs de l’avènement de la Démocratie dans notre pays.

Érigée en souvenir à tous ceux qui ont perdu la vie pour que la démocratie soit installée au Mali, la Pyramide, sous la conduite  du  ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, a commémoré le 26 Mars, date de référence de la démocratie de  notre pays. C’était le dimanche dernier, dans l’enceinte de ce lieu symbolique.

Ainsi, pour mieux entretenir le public ayant fait le déplacement sur le thème de ladite journée commémorative, des personnalités ayant déjà  fait leurs preuves dans le domaine ont été retenues par un comité scientifique pour préparer des communications, sous la présidence du Pr Famakan Konaté. Ces communications inscrites dans la continuité de l’élaboration de la Charte d’Ethique et des Valeurs ont été formulées comme suite : la première communication intitulée : « La Famille face à l’effritement des normes d’éthique et des valeurs au Mali » a été  présentée  par Madame OUATTARA Djénébou KONE . Pour elle , aujourd’hui , la famille est confrontée à une crise identitaire et sociale caractérisée par l’individualisme et la dégradation continue de nos valeurs culturelles ancestrales.

Quant à la  deuxième communication , « Fragilité et résilience de l’école face à l’effritement des normes d’éthique et des valeurs », elle a été exposée par Moriké DEMBELE. Ce dernier a tenté de décrypter l’effritement des normes d’éthique et des valeurs observées en milieu scolaire.  La  troisième communication  « Religion entre éducation et déviance : quel langage normatif pour le retour à nos valeurs sociétales ? » est l’œuvre d’Adama Diokolo COULIBALY. Celui-ci, fait  l’analyse des concepts de religions et de croyances, les liens entre religion et éducation et la responsabilité des religions dans l’effritement de nos valeurs sociétales. La quatrième communication porte «également sur la religion. Présentée par Birama DIAKON,  elle est intitulée : « Les religions face à l’effritement des valeurs et des normes d’éthiques ». dans sa communication, il démontre que la religion joue un rôle ambivalent : construction du lien social mais aussi destruction de la cohésion sociale au Mali. La dernière de la série de communications porte sur l’éducation. Elle est ainsi formulée : « L’éducation à la citoyenneté dans la reconstruction de l’État du Mali ». Son présentateur, Ibrahima DAMA,  évoque les raisons de la crise de la citoyenneté au Mali.

Ces communications ont été précédées d’une cérémonie d’ouverture présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Ondogoly Guindo, en présence de trois de ces collègues du gouvernement : le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Me Harouna Toureh ; celui de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadidiè Founè Coulibaly et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko. Etaient également présents, la Directrice de la Pyramide du souvenir, Mme Fadima Coulibaly et le représentant de Mme le maire de la commune III du district de Bamako, Kassoum Touré.

Après les mots de reconnaissance du représentant du maire à l’endroit du ministre Ondogoly Guindo, pour la dynamique enclenchée dans le dessein de révolutionner la culture malienne, le chef du département de la Culture es intervenu pour évoquer l’importance du thème pour cette journée commémorative. Pour lui, « il participe au débat national en cours sur le retour à nos valeurs,  comme fondement et socle de la refondation ». Il a souhaité que les conclusions qui sortiront de cette rencontre puissent contribuer à mettre en œuvre « une politique nationale d’éducation aux valeurs, ainsi qu’à l’élaboration de la Charte des valeurs tant entendues pour la réhabilitation du  « maliden » vrai citoyen authentiquement malien, artisan et non fruit de la refondation ! ».

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

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