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Lutte contre la vie chère : Les recommandations du Front populaire contre la flambée des prix des denrées de première nécessité

Lutte contre la vie chère : Les recommandations du Front populaire contre la flambée des prix des denrées de première nécessité

Face à la flambée des prix des denrées de première nécessité, la présidente du Front populaire contre la vie chère, Mariam Koné, attire l’attention des plus hautes autorités du pays sur la question et recommande l’approvisionnement en denrées alimentaires de première nécessité dans un bref délai.

Dans son communiqué, le Front populaire contre la vie chère déplore qu’il constate depuis un certain temps avec une très grande inquiétude la flambée vertigineuse des prix de toutes les denrées de première nécessité, sous le silence des plus hautes autorités qui ne disent mot pour rassurer les populations qui meurent à petit feu. Abandonnés à leur triste sort, les Maliens ne savent plus à quel saint se vouer. En cette période de soudure, la plupart des Maliens ne bénéficient pas d’une assistance alimentaire émanant des plus hautes autorités, explique le communiqué.

Selon le communiqué, la minorité qui en bénéficie reçoit pour une très courte durée, donc de manière insignifiante. « Avec cette pauvreté grandissante, les denrées alimentaires, bien que dites subventionnés par l’État, deviennent chères voire rares dans l’ensemble des localités du Mali. Le sucre dont la baisse des prix a été annoncée en grande pompe par le Ministère de l’industrie du commerce reste cher (750 ,800 f selon les localités).  Le riz importé est devenu intouchable dans les différents marchés de Bamako et ceux des autres  localités. Pire, les prix  ne sont plus fixes. Les commerçants mettent les prix qu’ils veulent, puisque les agents  de la DGCC ont disparu des marchés. Malgré la baisse du prix de la farine de blé, la miche de pain se vend encore à 300 F, sous le silence coupable des acteurs du secteur de la boulangerie. Bien que cette situation perdure depuis plus d’un mois, le gouvernement n’a pris aucune décision pour que la miche de pain se vende au prix initial de 250 F les 300 g.

Le Malien moyen ne consomme plus la viande, puisque le prix a doublé. A part l’huile alimentaire dont le prix a connu une baisse considérable, les prix des autres produits grimpent du jour au lendemain sans aucun message d’alerte. L’association des commerçants ne communique plus sur les facteurs qui font grimper les prix. Ces derniers temps, tout est cher ! A cette allure, déclare le communiqué, les Maliens ne pourront plus supporter. Si c’est vrai que le gouvernement  a injecté des milliards dans la subvention des denrées de première nécessité, le Malien lambda ne le sens pas dans son assiette depuis plusieurs mois », regrette le communiqué. Enfin, le Front populaire contre la vie chère recommande: l’approvisionnement du pays en denrées alimentaires de première nécessité dans un bref délai ; la redynamisation des agents de contrôle de la DGCC ; la réduction des prix plafonds du gouvernement à la portée des Maliens moyens.

F. COULIBALY

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