Header ad
Header ad

Redorer le blason de l’armée malienne : La bonne gouvernance, un apanage pour requinquer les soldats

Redorer le blason de l’armée malienne : La bonne gouvernance, un apanage pour requinquer les soldats

Le Mali vit l’un des moments les plus sombres de son existence. Ce fait se passe sous le règne d’Ibrahim Boubacar Keita, président de la République, élu en 2013 et réélu en 2018. Certes, la crise liée à la rébellion au nord est la cause de tous les maux du Mali. Résultant de la réaction des soldats qui a entraîné un coup d’État contre Amadou Toumani Touré, président de la République au moment des faits. Désespérés les maliens jetèrent leur regard sur l’ancien Premier ministre, IBK considéré comme le messi et le porteur de solutions contre les maux du pays qui étaient de redresser son économie et faire en sorte que le pays regagne sa place sur la scène internationale des grandes nations.

Nommé par ses sympathisants  »Kankeletigui » en littérature l’homme qui n’a qu’un seul langage. Plébiscité, Ibrahim Boubacar Keita avait comme dossiers brûlants du pays la crise politico-sécuritaire et économique. Il s’est attelé avec son premier gouvernement à trouver une solution à la crise sécuritaire au nord. Pour le faire, il a engagé des réformes pour refonder l’armée malienne à redorer son blason. Ces réformes recommandent un budget conséquent. D’où l’adoption par l’Assemblée nationale d’une Loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM)en 2015.Cette loi met en œuvre un immense investissement pour l’armée, d’un montant de 1230,563 milliards F CFA sur la période 2015-2019 répartis comme suit : 427,6 milliards de F CFA pour les investissements (34,75 %), 443 milliards de F CFA pour le fonctionnement (35,97 %) et 360,4 milliards de F CFA pour le personnel (29,29 %). La LOPM a permis notamment : l’amélioration du cadre de vie et de travail des militaires : revalorisation salariale, 10 000 nouveaux recrutements, indemnité compensatrice de logement, GPA….

En sus, les maliens ont été optimiste pour cette loi mais leur joie a été écourté, car le fonds alloué aurait été détourné pour d’autres objectifs non initiaux. Ce qui a provoqué l’histoire de la surfacturation des équipements de l’armée malienne. Frustrés par cette surfacturation les maliens s’attendaient d’IBK de laisser la justice à faire son travail en cherchant les coupables et leurs complices et les traduire devant la justice. Hélas, les gens sont restés sur leur faim, car les personnalités soupçonnées ont d’ailleurs été promus dans  autres départements plus juteux. Cependant, on peut dire que cette malversation financière sur le budget alloué à l’armée démoralise les troupes qui sont sur les terrains des opérations. Car, ils se battent pour préserver le territoire national et que d’autres se permettent, assis dans les bureaux climatisés, pour détourner l’argent dédié au bien être de l’armée.

Ce n’est pas tout, à cette histoire de surfacturation, vient s’ajouter l’histoire des hélicoptères  »frelatés ». Selon le président IBK lui-même, le Mali aurait été berné lors des achats de ces équipements. Il dira, ne  pas comprendre qu’après les achats de ces hélicoptères, ils soient toujours cloués au sol. Ainsi, au-delà de ces deux cas, il faut signaler que le Mali aurait été floué encore par les achats des engins  blindés. Choquant, comment se fait-il qu’une République peut être bernée par n’importe quel opérateur. «Depuis que le Mali est devenu le Mali il n’y a jamais eu d’énormes scandales financières que sous le régime d’IBK. Face à l’histoire, IBK serait le président qui n’a pas pu gérer le pays comme il faut. Il y a trop de corruptions surtout au sommet de l’État et sans qu’aucun des présumés coupables soient arrêtés et ou jugés devant les tribunaux compétents», nous a exprimé Amadou Ouane, un vieux sexagénaire. Fatoumata Doumbia, enseignante, pour elle les maliens ont souffert sous le régime d’IBK. Elle estime qu’il y a eu trop de malversations financières et que la corruption a atteint son paroxysme.

Par ailleurs, il est important à souligner qu’aujourd’hui l’armée malienne a fortement besoin d’un solide moral pour qu’elle puisse être requinquée. Alors, le président de la République et son gouvernance doivent forcement s’engager pour la bonne gouvernance en menant une lutte implacable contre la corruption et la délinquance financière.

M.L. KONE

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *