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Modibo Keita, PDG du GDCM à propos de la cherté de la vie : « S’il n’y pas de changement d’ici décembre les prix de certains produits risquent de connaitre une hausse »

Modibo Keita, PDG du GDCM à propos de la cherté de la vie : « S’il n’y pas de changement d’ici décembre les prix de certains produits risquent de connaitre une hausse »

Le ministre de l’Industrie et du commerce Mahmoud Ould Mohamed a animé un point de presse le vendredi 19 Novembre 2021 dans la salle de conférence de son département. Il s’agissait pour lui de démontrer les causes de la non stabilisation des prix des produits de première nécessité, qui demeure une des préoccupations majeures des autorités de la transition.

Selon le ministre de l’industrie et du commerce Mahmoud Ould Mohamed, la tendance des prix sur le marché national de la plupart des produits suivis par le Ministère de l’industrie du commerce est à la stabilité par rapport à la semaine dernière même si on note une tendance haussière des prix du riz local, de l’huile et du sucre comparativement à l’année dernière à la période.

Il a fait savoir que sur le marché international, le prix du riz indien a baissé de 25% tandis que celui du riz thaïlandais est resté stable. Le riz se négocie sur les plateformes portuaires à 230 000 FCFA la tonne contre 215 000 FCFA la tonne il y a trois (03) mois. Avant d’ajouter que le cours mondial du sucre s’établit à 524 dollars la tonne enregistrant ainsi une hausse de 27% par rapport à l’année dernière. Par rapport à l’huile, il dira qu’il est négocié à 1 181 dollars la tonne contre 918 dollars l’année dernière à la même période. Le cours mondial du blé de meunerie a enregistré une hausse de 39% par rapport à l’année passée pour s’établir à 295 euros la tonne.

S’agissant du pain, il a signalé que son département a organisé plusieurs réunions informelles à l’issue desquelles il a été décidé : du maintien des prix à 250 FCFA et 125 FCFA respectivement pour la miche de 300 g et la baguette de 150 g jusqu’à nouvel ordre ; de la tenue des états généraux du pain ; du gel du prix indicatif plafond de la farine à 20 000 FCFA le sac de 50 kg a-t-il rassuré.

Pour sa part, le Président directeur général du Grand Distributeur de Céréales du Mali (GDCM), Modibo Keita a accentué ses propos autour des prix à l’international des produits de première nécessité et a prévenu que d’ici le 01 décembre, s’il n’y pas de changement, les prix de certains produits risquent de connaitre une hausse. Avant d’ajouter que le gouvernement a renoncé à tous ses taxes pour soulager la population, mais si le stock de blés se termine maintenant, le nouveau blé qui sera importé dans les jours à venir, aura une augmentation des prix au niveau de la farine et du pain, personne ne pourra empêcher ça ni le président ni les ministres.

Selon lui, les Chinois ont acheté tous les blés pour la nourriture de leurs Porcs, c’est ce qui a augmenté le prix sur le marché, car devenu rare sur le marché. Les prix des transports aussi ont augmenté, le sucre et le riz ont également connu une hausse. Mais en tout, ce qu’il faut retenir, c’est que le prix du Mali est plus abordable que les autres pays de la sous-région comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso. Ce qui montre que le gouvernement du Mali s’intéresse beaucoup à la survie de sa population.

Cependant, il est à retenir que le Gouvernement a accordé une subvention sous forme de réduction de 50% de la base taxable à l’importation de 300 000 tonnes de riz, de 60 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile alimentaire. Par ailleurs, sur le terrain on constate que les prix n’ont pas diminué comme annoncés par le gouvernement, donc il faut les contrôles stricts pour que les populations puissent avoir les produits de premières nécessitées à bas prix.

F. COULIBALY

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