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Semaine de la jeunesse contre la corruption : Des recommandations fortes pour diminuer l’ampleur du fléau

Semaine de la jeunesse contre la corruption : Des recommandations fortes pour diminuer l’ampleur du fléau

Du 19 au 26 Février 2024, la Communauté des Pratiques en Matière de Lutte contre la Corruption (CPLC) et ses partenaires dans la lutte contre la corruption ont célébré, la 8e édition de la semaine de la jeunesse de lutte contre la corruption au Mali. La cérémonie de clôture de ladite semaine s’est déroulée, le mardi 27 Février 2024, à Maeva palace sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des sports, chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. Des recommandations fortes ont été prises afin de diminuer l’ampleur du fléau au Mali.

 Baba Boubacar Keita, le Secrétaire général de la Communauté des Pratiques en Matière de Lutte contre la Corruption (CPLC) a lu les recommandations fortes prises à l’issue des travaux de la 8é édition de la semaine de la jeunesse contre la corruption pour diminuer l’ampleur du fléau au Mali qui sont entre autres l’institutionnalisation de la semaine de la jeunesse de lutte contre la corruption ; inclusion des modules de lutte contre la corruption dans le cursus scolaire ; vulgarisation des mécanismes de lutte contre la corruption au Mali ; le renforcement de la sensibilisation des femmes et des jeunes contre la corruption, la lutte contre les pesanteurs sociaux culturels en matière de lutte contre la corruption etc.

« Comme il le fait depuis 7 ans déjà, la Communauté des Pratiques en Matière de Lutte contre la Corruption (CPLC) a choisi de s’associer avec ses partenaires tant nationaux qu’internationaux en initiant une semaine entière à la lutte contre la corruption. Elle a été une occasion de rappeler à la population malienne les méfaits de la corruption. De surcroît, cette semaine a permis d’appeler tout citoyen malien à lutter contre ce fléau », a indiqué dans sa déclaration, Mariam Diama Sanogo, la présidente de la Communauté des Pratiques en Matière de Lutte contre la Corruption (CPLC). Pour le ministre de la Jeunesse et des sports, chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, les méfaits de la corruption sont multiples. En effet, dit-il, elle freine le développement économique et social et accroît la pauvreté en détournant les investisseurs nationaux et étrangers des secteurs où ils sont plus nécessaires ; ensuite, elle mine la démocratie car elle fausse le processus électoral, sape les institutions publiques et entraîne ainsi un risque d’instabilité ; enfin, elle exacerbe les inégalités et les injustices en pervertissant l’Etat de droit et en sanctionnant les victimes d’infractions confrontées à des décisions d’une justice biaisée. Malgré les efforts consentis par les autorités maliennes en matière de lutte contre la corruption, ils restent encore à faire pour endiguer le fléau a-t-il fait savoir tout en rassurant que la lutte contre la corruption est une priorité du président de la transition. Retenons que les partenaires financiers ont salué cette idée et l’engagement de la CPLC.

F. COULIBALY

LE FONDEMENT

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