Ils sont une trentaine de représentants des Systèmes financiers décentralisés (SFD), à prendre part à une session de formation, dont la cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le chef de cabinet du ministre de l’industrie et du Commerce, Sidi Ahmed Ould Sidi Salem.
Initiée par le ministère de l’Industrie et du Commerce, à travers le MEREF-SFD, avec le soutien du Projet INCLUSIF, cette session a bénéficié de l’accompagnement du Centre de promotion et d’appui aux Système financiers décentralisés et de (l’APSFD), Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés.
Cette rencontre de 03 jours qui se déroule au Grand hôtel, permettra aux participants de s’imprégner des notions sur la transition agro-écologique, selon les concepts de la FAO, soulignera le coordinateur de la Cellule technique de coordination du mécanisme de refinancement des SFD.
Selon Madani Koumaré, l’atelier vise à transmettre aux participants, des concepts clef de la Finance verte, en raison du rôle important que jouent les SFD, dans l’accès aux produits et services verts.
L’agro-écologie et la Finance verte sont des notions faiblement ou non, prises en compte dans la gestion des systèmes financiers décentralisés, notera le Président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés.
Pour Modibo Coulibaly, la détérioration de notre environnement a joué forcément sur la rentabilité, voire la pérennité des activités financées par les SFD.
La gestion de ces risques environnementaux exige la prise en compte des dimensions agro-écologiques et financements verts, dans les choix de gestion (développement de produit vert, analyse des impacts environnementaux des projets financés, etc….).
Pour le chef de cabinet du ministère de l’industrie et du Commerce, la tenue de cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’appui technique qu’apporte la Cellule technique de coordination du MEREF-SFD, aux institutions de microfinance. Elle intervient résolument au moment où notre pays s’est résolument engagé dans le renforcement de la compétitivité économique. Elle revêt une importance de tout premier plan pour le Gouvernement, eu égard à l’utilité et la nécessité du recours croissant au financement des projets et programmes de développement, pour accélérer nos objectifs de développement socioéconomique tels qu’édictés pat les plus hautes autorités de la Transition.
Cet atelier, dira Sidi Ahmed Ould Sidi Salem, vient à point nommé et elle constitue une étape importante dans l’identification et l’appropriation des opportunités de la Finance verte pour les SFD. De ce fait, elle contribuera à cerner les contours de son environnement global, et développer des connaissances sur ce sujet.
Il s’agira dès lors : d’appréhender les enjeux des nouvelles pratiques environnementales sociales et de gouvernance vertueuse ; connaître les étapes pour concevoir les produits d’épargne et de crédit verts qui répondent au mieux aux besoins et attentes des groupes cibles, afin de les intégrer dans les pratiques quotidiennes, et enfin, comprendre les défis liés à l’intégration de la finance verte dans les politiques et procédures de la microfinance.
Occasion pour le représentant du ministre de l’Industrie et du Commerce, d’inviter les participants à plus d’engagement et d’assiduité tout au long de la rencontre.
Avant de clore son propos, il remerciera au nom du ministre de tutelle, les partenaires techniques et financiers, pour leur soutien, leur engagement, et leur accompagnement, pour le relèvement soutenu des conditions de vie des populations dans un Mali de paix.
AMT avec CcomMIC
22 SEPTEMBRE
