Depuis le mardi 08 novembre 2021, s’est ouvert à Paris, la 41ème session de la Conférence générale de l’UNESCO. Elle est marquée également par le 75ème anniversaire de l’UNESCO qui sera célébré ce vendredi 12 novembre prochain en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement.
En effet, une forte délégation malienne a participé à cette session dont le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Amadou KEÏTA ; le ministre de l’Éducation nationale, Mme Sidibé Dedeou Ousmane et le ministre de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme Andogoly Guindo. Dans le programme de ce rendez-vous mondial, le débat de politique générale qui a débuté le mercredi est un temps fort et se poursuit jusqu’au lundi prochain.
Par ailleurs, la cérémonie d’ouverture a été marquée par 3 faits majeurs. Il s’agit, entre autres, de l’élection de l’Ambassadeur et délégué permanent du Brésil auprès de l’UNESCO SANTIAGO IRAZABAL MOURAO, comme Président de la 41ème conférence générale ; l’entrée des îles Hollandes en tant que 12ème membre associé ; et la réélection de Madame Audrey AZOULAY au poste de Directrice Générale de l’UNESCO pour un mandat de 4 ans. Cette française, qui n’a pas de concurrent, a été reconduite à la tête de l’organisation pour l’éducation, la science et la culture. Evoluant dans le secteur de la culture depuis le début de sa carrière professionnelle, elle a, entre autres, travaillé au financement du secteur audiovisuel public français puis à la réforme et à la modernisation des systèmes français d’aide au cinéma. Elle a également effectué des missions comme experte auprès de la Commission européenne sur les questions de culture et de communication.
Cependant, il est à retenir que la Conférence générale se compose des représentants de tous les États membres de l’Organisation. Elle se réunit tous les deux ans, avec la participation des États membres et des Membres associés. Sont également invités à participer, en tant qu’observateurs, des États non membres, des organisations intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des fondations. Chaque État y dispose d’une voix, quelles que soient sa taille et l’importance de sa contribution au budget. En outre, elle détermine l’orientation et la ligne de conduite générale de l’UNESCO. Elle adopte un Programme et un budget pour l’UNESCO pour les deux années suivantes. Elle élit les membres du Conseil exécutif et nomme, tous les quatre ans, le Directeur général. Les langues de travail de la Conférence générale sont l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe.
M.O. COULIBALY
