Une équipe du Laboratoire national de biosécurité dans trois communes du District a prouvé des échantillons positifs sur des fruits et légumes vendus sur les marchés des communes II et V
Hier, dans la continuité des activités de la 23ème édition de la Quinzaine de l’environnement, une équipe du Laboratoire national de biosécurité (LNB) a présenté des résultats issus d’un échantillonnage sur des fruits et légumes vendus sur les différents marchés de Bamako. C’était dans la salle des conférences de l’Agence de l’environnement et de développement durable (AEDD). Cette présentation s’est déroulée sous la présidence, du point focal de la biosécurité de l’AEDD, Mme Mama Diarra, en tant que modératrice de la séance.
Pour Lanzéni Konaté du laboratoire de biologie moléculaire, les OGM, par définition sont des organismes génétiquement modifiés. Cela se fait par l’insertion d’un nouvel élément avec l’intervention de l’homme. Ainsi, à partir d’un échantillonnage de prélèvements faits sur des légumes et fruits, à savoir du piment, du poivron etc, les OGM ont été relevés.
La provenance de ces OGM est diversifiée. Mais, les échantillons analysés prouvent le gros de ces provenance est le Maroc. Aussi, ils ont été décelés sur des fruits et légumes en provenance de l’Afrique du Sud, de l’Inde et de la banane de Côte d’Ivoire a souligné Lanzéni Konaté.
Abondant dans le même sens, le Pr Ousmane Goïta de l’Université des sciences techniques et technologiques de Bamako (USTTB) dira que des résultats ont réellement prouvé qu’il y a que des fruits et légumes vendus Bamako qui sont génétiquement modifiés. Et cela est rendu possible grâce aux équipements dont dispose le LNB de l’USTTTB. Lesquels ont été réceptionnés dans le cadre du Programme régional de biosécurité de l’UEMOA.
Le Pr Goïta fera, ensuite, savoir que ce travail de prélèvements sur le terrain se fait en collaboration avec les étudiants. Ceux-ci, travaillant sur des sujets de thèses en rapport avec la biosécurité des aliments, se déplacent sur les marchés pour prendre des échantillons de ces légumes et fruits. Ensuite, il y a une équipe d’universitaires chargée de les analyser à partir du laboratoire.
Quant à l’impact de ces OGM sur la santé humaine, les conférenciers diront que cela suscite des débats. Mais, les études pourront se faire avec des spécialistes en la matière pour déterminer cela.
Diakalia M Dembélé
22 Septembre
