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CESC : Les défis et les perspectives du transport et la sécurité routière au Mali au cœur de la 3ème session

CESC : Les défis et les perspectives du transport et la sécurité routière au Mali au cœur de la 3ème session

Sour la présidence de M. Yacouba Katilé, président du Conseil Economique Social et Culturel (CESC), se sont ouverts ce lundi, 6 juin 2023 les travaux de la 3ème session de la 6ème mandature du CESC. C’était en présence du ministre de la refondation, le ministre des transports et des infrastructures ainsi que l’ensemble de membres du conseil.

La présente session a été suggérée non seulement lors du recueil des attentes des citoyens, mais aussi par le spectacle de récrimination et d’actions initiées par des populations contre l’état des routes, contre les accidents et les insuffisances pour relier les localités, a pour thème : << le transport et la sécurité routière au Mali, un problème de sécurité publique, de civisme et de gouvernance : défis et perspectives>>.

Dans son discours d’ouverture le président Katilé a fait savoir que ‘’nous devons trouver des solutions appropriées pour que les routes de Bamako en particulier, qui ne sont plus à la taille d’une ville multimillionnaire en populations par leur étroitesse et délabrement ne soient des éléments de rétrogradation du dynamisme des habitants dans l’exercice de leurs métiers et occupations de service’’.

La pression démographique, la nécessité d’une mobilité des citoyens expliquent, selon lui, sûrement l’idée de mototaxi. Elles rendent des services. Mais leur prolifération incontrôlée est un autre vecteur possible d’insécurité. Il faut donc une organisation qui identifie les conducteurs, sécurise les clients, contribue au progrès social.

‘’Les services de la circulation routière devraient être inventifs en matière de sécurisation, notamment en régulant la circulation des minibus, des taxis quand ceux des taxes et impôts œuvreraient avec pertinence en mettant de l’ordre dans les tarifs. Que dire des pirogues surchargées sur le fleuve Niger qui chavirent faisant des morts’’, explique le président Katilé.

Dans le transport inter urbain, poursuit-t-il, la survenue répétitive des graves accidents mortels, une autre facette d’insécurité, devrait nous inciter à appliquer les mesures technique et mécanique des vitesses, du nombre de passagers et aussi l’instauration du système de transport approprié des bagages.

Enfin, ‘’nous devons à l’instar de beaucoup de pays, freiner l’importation des véhicules attestant d’une certaine durée de vie, multiplier dans les villes, les parkings officiels, revoir les systèmes d’autorisation de conduire. Ces mesures inspirées par la nécessité de circonscrire l’insécurité dans les transports devraient, au cours de la 3e session, se trouver dans les formulations opérationnelles’’, indique le président du CESC.

Au total, tout positionnement positif dans l’intégration et compétitivité régionale et sous régionale dépendra aussi des transports couplés aux voies de communication anciennes et nouvelles. Le défi est grand, mais les perspectives sont alléchantes. La place du numérique est très importante par ailleurs dans la réduction ou l’élimination de l’insécurité dans les transports.

Enfin, en l’absence de routes diverses, de chemins de fer, du transport aérien et fluvial, comment faire le ciment de la nation, faire la promotion et les renforcements de la démocratie jusque dans les plus petits villages et réussir des élections ouvertes, transparentes et crédibles ? C’est dire l’importance des transports même en politique.

Bréhima DIALLO

22 SEPTEMBRE

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