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Cherté de la vie en cette période de transition : Le pays est-il au bord du gouffre ?

Cherté de la vie en cette période de transition : Le pays est-il au bord du gouffre ?

La question qui mérite aujourd’hui d’être posée est de savoir où cette transition conduit le pays. Au-delà des discours politiciens pour endormir les consciences, rien ne va au Mali. Le pays est dure et il faut un parcours de combattants pour avoir le prix du pain. Exceptés fonctionnaires, les salariés des sociétés privées et publiques, les autres citoyens qui sont d’ailleurs plus de 70% de la population ne savent à quel saint se vouer.

 Évidemment, aujourd’hui on dit toujours que le malheur des uns fait le bonheur des autres. La transition, il faut le dire, fait régresser le pays, car elle est synonyme d’instabilité politique et aucun bailleur ni investisseur n’ose venir investir. D’ailleurs, elle donne l’occasion à tous ces générateurs de richesses de s’enfuir. La particularité de cette transition instaurée depuis le 18 août 2020, est de faire des discours politiques creux pour endormir les consciences rien de concret s’agissant du développement du pays. Oui, dira-t-on, qu’il y a eu des avancées dans la lutte contre les terroristes (les ennemis de la paix). Malheureusement cette seule facture ne résume pas l’évolution et le développement d’un pays. Il serait mieux de se rappeler les origines mêmes de la prolifération des terroristes. La pauvreté, le manque d’emplois pour les jeunes sont effectivement l’une des conditions de la marche de cette entreprise criminelle et mafieuse. Pourtant si les autorités actuelles de la transition ne font rien on risque d’assister au pire dans l’avenir.

Au Mali, le budget de l’État est majoritairement injecté dans le paiement des salaires des fonctionnaires et autres personnes qui sont à la charge de l’État. Ce budget est majoritairement procuré par les populations pauvres qui souvent n’ont même pas accès à l’eau potable, à l’électricité, aux hôpitaux de référence, aux routes. Le Mali compte plus 20 millions d’habitants et les fonctionnaires ne dépassent pas 200 000 personnes. Malheureusement ou heureusement, ce sont eux qui profitent bien entendu du pays et de ses ressources. En plus de l’assurance de leur salaire mensuel, leur retraite aussi est rassurée.

A Bamako ou aux villages, il suffit d’interroger quelques personnes pour se rendre compte d’emblée que la vie est très dure au Mali. Et les populations sont impatiemment dans l’attente des solutions de la part des autorités de la transition dont Assimi Goita et son gouvernement. Aux départements ministériels, les contrats de prestations des entreprise privées sont abrogés. Les travailleurs de ces départements ministériels se plaignent de la précarité de leur condition de vie et de travail. Personne ne peut nier que la sécurité est primordiale mais la pauvreté et la cherté de vie sont plus grave que la lutte contre les terroristes. Au niveau du trésor public, l’argent manque pour payer les dettes des fournisseurs et prestataires. On peut faire deux mois d’attente pour le paiement d’un mandat d’un million de F CFA. Pour d’aucuns, le pays est à l’arrêt et il faut immédiatement une solution pour changer la donne.

M.L. KONE  

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