Header ad
Header ad

CNSP-SYNDICATS des enseignants : Des rencontres sans suites favorables

CNSP-SYNDICATS des enseignants : Des rencontres sans suites favorables

Les classes intermédiaires devraient s’ouvrir après celles des classes d’examen fermées à cause de la pandémie à coronavirus depuis mars dernier. Cette réouverture des classes a été boycottée par les enseignants qui disent niet à l’ouverture des structures scolaires sans l’application de leur l’article 39.

Face à cette situation, le directeur du Centre des examens et concours informe, le DAE à travers une correspondance au report des examens de 2020 programmés, à une date ultérieure. En conséquence, il leur  invite à surseoir aux épreuves anticipées du BAC 2020 jusqu’à nouvel ordre. En effet, lors des rencontres entre les leaders du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et les syndicats, les militaires ont fait des propositions qui n’ont pas été acceptées par les syndicats.

Selon l’un des leaders syndicalistes, il faut battre le fer quant il est chaud. « Nous devons à tout prix exiger le respect du contenu du PV de conciliation qui instruit l’application de notre article 39 au plus tard le mois de septembre 2020.L’État étant une continuité, confirmée par la junte, alors les dirigeants actuels doivent s’assumer », dit-il. En effet, selon Fomba, la non application de leur article à la date indiquée peut être une mauvaise foi, sinon l’ex ministre de l’économie et des finances M. Daffé leur avait dit que le fond alloué à l’application dudit article est disponible lors de leur dernier contact avec ce ministre qui n’a duré que moins de vingt jours. Pour Mamady Diakité, « si les dirigeants actuels parviennent à nous tromper afin d’organiser les examens de fin d’année scolaire, ils diront qu’il faut attendre le gouvernement de transition ensuite le gouvernement de transition dira à son tour qu’il faut attendre un président démocratiquement élu pour résoudre notre affaire ». Et d’affirmer qu’une chose est claire et nette, sans l’application de l’article 39, pas d’école au Mali.

IBK a enterré l’école malienne

La crise scolaire a été une patate chaude sur la planche du régime d’IBK, le président de la République déchu. L’homme politique avait prononcé lors des campagnes électorales en 2013, des belles promesses. Les maliens y ont cru et ont jeté leur dévolu sur lui, afin qu’il redore le blason de l’école malienne dans son ensemble. Malheureusement, IBK  »le kankelintigui » n’a pas pu tenir ses promesses et l’école malienne est malade depuis son arrivée au pouvoir jusqu’à sa chute. Cependant, depuis 2016 l’année scolaire est bâclé à cause des grèves intempestives des enseignants. D’année en année, les différents gouvernements d’IBK déplaçaient les problèmes au lieu de les résoudre. Ce qui fait que chaque année, le même scénario, dont les grèves qui pénalisent l’avenir des élèves, se répète. En 2019, le gouvernement a signé un protocole avec les syndicats dont l’octroi de l’article 39 aux enseignants. C’est ainsi que l’application de cet article est devenu une pierre dans les chaussures du gouvernement. Car, à l’époque, le Premier ministre et ministre de l’Economie et des finances, Boubou Cissé, non moins le patron de l’hôtel de finances au moment de la signature de cet article, avait dit aux enseignants que le moyen financier de l’État ne le permet pas d’appliquer cette loi. En juillet dernier sous la pression de la rue, l’ancien président avait instruit l’application immédiate de l’article. Malgré cette annonce en grande pompe, l’application a traîné et n’a pas été appliquée jusqu’à la chute d’IBK.

Eu égard, les militaires qui ont fait démissionner IBK sont devenus les patrons du pays. C’est pourquoi, les syndicats n’ont pas tardé à déposer leurs doléances sur la table en demandant son application. Lors de leurs rencontres, les militaires ont fait des propositions et les syndicats n’ont pas voulu donner leur accord sans consulter leurs bases.

M.O. COULIBALY

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *