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Commerce : Le contenu des textes régissant le commerce expliqué aux commerçants

Commerce : Le contenu des textes régissant le commerce expliqué aux commerçants

Le commerce est l’une des activités cruciales de l’économie malienne. La majeure partie des recettes fiscales des douanes et des impôts provient du secteur de commerce. L’encadrement et l’accompagnement de ce secteur est aujourd’hui une nécessité pour ses pratiquants mais aussi pour l’économie nationale. Évidemment que les textes régissant le secteur existent mais méconnus par beaucoup de commerçants. Face à ce fait, une journée d’information a été organisée.

En effet, la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) et la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC) ont initié une journée d’information et de sensibilisation à l’égard des commerçants. Cette journée sous l’égide du ministère de l’Industrie et du Commerce a eu lieu à Kayes, la première région administrative, en présence des opérateurs économiques et des responsables des deux structures organisatrices. Il est à souligner que le Directeur général de la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC), Boucadary Doumbia et son équipe ont été les principaux animateurs de cette première phase de la journée d’information ayant porté sur le contenu des trois principaux textes qui régissent le commerce dans notre pays.

Au cours des échanges thématiques de cette journée, une place de choix a été accordée à la dénonciation des pratiques commerciales frauduleuses dont le détournement des exonérations ou subventions publiques, la non-tenue des comptabilités, la non déclaration mensuelle de stocks par ceux qui y sont astreints. Il a été également question des droits et des devoirs des consommateurs ; de même qu’il a été précisé, contrairement à ce que certains pourraient penser, que la TVA est supportée par le consommateur. L’on a aussi été informé qu’il est formellement interdit que les grossistes procèdent à la vente au détail.

A cet effet, lors de la séance des questions-réponses, des participants ont soutenu que les textes sont très souvent en déphasage avec la réalité du terrain. D’autres questions sont revenues telles que les difficultés d’obtention de prêts bancaires ou le refus de certains commerçants d’établir des factures ; l’obligation de posséder ou pas le registre du commerce ; la concurrence déloyale ; la persistance de l’informel dans lequel évoluent la plupart des opérateurs économiques. Ainsi, la deuxième phase de la journée a été portée sur la « pratique fiscale au Mali » et les « grandes lignes du code général des impôts ». Les experts ont éclairé la lanterne des participants sur le contenu des textes.

Retenons qu’à l’issue de l’exercice de ces deux jours, les recommandations pertinentes ont été faites à l’intention des décideurs. Cela afin d’améliorer toujours l’exercice du métier de commerçant dans notre pays ; avec l’acquisition des connaissances qui vont avec la bonne pratique du métier. Mais d’ores et déjà, des participants ont demandé que le Président par intérim de CCIM, Madiou Simpara, multiplie ce genre de rencontre entre les services techniques de l’État et les ressortissants de la Chambre. A cet effet, il a été sollicité pour initier une rencontre entre la douane et les opérateurs économiques de la cité des rails.

S.B. TRAORE

LE FONDEMNT

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