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Coup d’État contre IBK : La guerre de paternité entre le CNSP et le M5-RFP

Coup d’État contre IBK : La guerre de paternité entre le CNSP et le M5-RFP

Après la démission du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita à travers une mutinerie, certaines personnes et certains mouvements se considèrent être le roi ou le propriétaire du pays. Cependant, il faut que cela soit clair comme l’eau de roche, le Mali appartient à l’ensemble du peuple Malien. Donc que ceux qui attendent avoir le poste de la présidence ou autre qu’ils aillent aux élections afin que le peuple leur attribue sa voix. 

Depuis la chute d’IBK suite à une mutinerie déclenchée par les militaires qui constituent aujourd’hui, le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), certains leaders du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) se considèrent propriétaire du Mali et selon leur entendement, il sied à eux de gérer le pays avec les militaires. Une chose est sûre, le Mali n’appartient pas au CNSP qui ne représente rien sans l’accompagnement du peuple malien. Lequel peuple porte déjà un regard sur lui. Dans tous les cas de figure, le Comité trouvera le même peuple sur le chemin.

N’étant pas les meilleurs de l’armée malienne, les leaders du CNSP sont condamnés à réussir et cela dépendra d’une gestion saine et transparente des affaires. Ainsi, que les leaders affamés qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels et non ceux du pays, sachent que leur mouvement ne représente pas l’ensemble du peuple Malien. Surtout que dans ce mouvement nombreux sont ceux qui n’ont pas de job et ne vivent que de poste politique. Lors du meeting du vendredi dernier au Palais de la Culture, l’Imam Mahmoud Dicko a déclaré que désormais personne n’aura  »carte blanche » pour faire ce qu’elle veut au Mali. En effet, à travers ce message les militaires et tous les politiciens qui envisagent de diriger le pays, doivent comprendre que le peuple est éveillé et le monde interconnecté donc rien ne pourra se cacher.

Par ailleurs, l’Imam Dicko demande au CNSP de travailler étroitement avec le M5-RFP. A ce point, l’Imam oublie que c’est lui, en personne qui constitue la force de ce mouvement et non les politiciens qui le composent. Alors le peuple ne leur fera pas confiance. Ainsi, Issa Kaou Djim l’un des leaders du M5 menace les militaires d’un soulèvement contre eux s’ils ne collaborent pas avec leur mouvement. Il pense venir au pouvoir sans passer par les élections.

« Je veux que les leaders du M5 sachent qu’ils ne sont pas les meilleurs parmi le peuple Malien. S’ils veulent être président de la République qu’ils aillent aux élections, sinon, nous n’accepterons jamais qu’ils soient dans ce gouvernement de transition. Alors, il faut que les leaders du CNSP refusent que ces politiciens sans métier les induisent en erreur», s’exprime Cheick Coulibaly, chauffeur. Selon Seydou Traoré, pour éviter au Mali d’autres chaos, il faut une transition dirigée par un homme apolitique et consensuel et non des politiciens qui n’ont d’autre souci que d’occuper des postes juteux de l’État afin de se remplir les poches.

Cependant, il est temps que ces leaders avides de pouvoir sachent qu’ils n’auront plus l’occasion de s’enrichir sur le dos du peuple. IBK a démissionné alors il est temps de faire une transition courte pour procéder aux élections présidentielles. A ce point, il leur appartient à tous d’affûter leur arme pour convaincre le peuple afin d’être élu à la magistrature suprême.

B. KONE

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