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COVID-19 et pénurie des produits alimentaires : la mesure prise par la Direction des douanes est salutaire

COVID-19 et pénurie des produits alimentaires : la mesure prise par la Direction des douanes est salutaire

Pour éviter une éventuelle pénurie des denrées alimentaires et des produits de premières nécessités, la Direction générale des Douanes vient de prendre une certaine mesure. Il s’agit des mesures drastiques interdisant l’exportation et la réexportation des produits comme : le riz, le mil, le sucre, le lait, les pâtes alimentaires, l’huile, le gaz butane, les masques et les gels hydro-alcooliques. En plus, ces mesures concernent également l’aliment-bétail.

Depuis la fin du mois de mars, le gouvernement malien comme celui de beaucoup d’autres pays a décidé de fermer les frontières et les aéroports. Cette mesure constitue bien entendu des handicaps pour l’économie nationale. En effet, il est à souligner que ces mesures frappent les pays enclavés qui n’ont pas accès à la mer comme le Mali, raison pour laquelle ces pays risquent d’avoir une pénurie des denrées alimentaires et autres  produits de premières nécessités dont les populations auront forcement besoin. C’est dans ce sens que, le Directeur général des Douanes, a pris en fin de semaine à travers une lettre circulaire adressée à ses services sur le terrain, une certaine mesure pour éviter les exportations de certains produits. Il s’agit des mesures drastiques interdisant l’exportation et la réexportation des produits comme : le riz, le mil, le sucre, le lait, les pâtes alimentaires, l’huile, le gaz butane, les masques et les gels hydro-alcooliques. Sans oublier l’aliment-bétail qui est également défendu d’exportation. Cette mesure sera en vigueur jusqu’à nouvel ordre, selon le Directeur général des Douanes, Inspecteur des douanes, Mahamet Doucara. Cependant, il est à souligner que cette interdiction intervient dans un contexte macro-économique difficile pour notre pays, lié aux conséquences économiques du Covid-19 et à l’insécurité. Ainsi, ces mesures doivent assurer la continuité de l’approvisionnement des marchés locaux en denrées de première nécessité à quelques jours du mois de Ramadan.

Par ailleurs, cette pandémie que nous soyons un expert en économie ou pas, devons savoir qu’elle impactera sur l’économie mondiale plus précisément sur celle du Mali qui est un pays pauvre et enclavé. Néanmoins, l’espoir serait permis si cette pandémie disparaissait le plus rapidement possible. Sinon, il faut craindre que l’économie soit à l’arrêt et que les douanes maliennes aient plus de difficultés pour mobiliser les recettes qui lui sont assignées par les autorités compétentes.

Aujourd’hui, on constate que les pays les plus développés s’engagent à faire face à une crise économique mondiale que cette pandémie va provoquer. Le Coronavirus depuis son apparition en Chine en fin décembre 2019 a fait déjà des milliers de morts. Des fonds débloqués pour faire en sorte que les chercheurs puissent dans un bref délai trouver un vaccin contre ce virus mortel.

Le Mali qui a connu ses cas positifs le 25 mars dernier dès lors le prix des marchandises connaît une augmentation, même si les autorités ont mis en garde les commerçants contre une flambée unilatéralement du prix des produits. Pire, les maliens s’inquiètent pour la pénurie des denrées de premières nécessités. Face à cette préoccupation, les recettes douanières subiront une perte énorme. Ce qui impactera d’ailleurs sur l’ensemble de l’économie nationale.

S.B. TRAORE

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