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Délai de la transition : Le BIPREM Fasoko et ses partenaires demandent aux autorités le respect strict des engagements

Délai de la transition : Le BIPREM Fasoko et ses partenaires demandent aux autorités le respect strict des engagements

Dans le souci de mieux respecter la durée de la transition, le Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM Fasoko) et ses partenaires dont l’AMLCDF, la CPLC, Zéro violence, la plateforme contre la corruption et le chômage et autres, ont organisé une conférence de presse, samedi 09 octobre 2021, à la Maison de la presse. L’objectif était de rappeler que la charte de la transition a été adoptée le 12 septembre 2020 par les forces vives de la nation malienne et qui fixe à 18 mois la durée de la transition, avec pour missions, l’organisation du scrutin présidentiel. 

Dans un contexte particulièrement marqué par une crise multiforme à l’origine de profondes divisions dans notre pays, le BIPREM et ses partenaires en appellent tout d’abord au sens de la responsabilité et du patriotisme de tous les acteurs. Ils tiennent à renouveler ici, leur soutien indéfectible à la transition et à l’équipe ayant la redoutable mission de la mener à bon port. Le BIPREM et ses partenaires invitent les autorités, en l’occurrence, le chef de l’Etat, le président de la transition, le chef du gouvernement, la classe politique toute entière, la société civile et toutes les forces vives de la nation au respect strict des engagements pris devant la Nation Malienne, les partenaires du Mali et le reste du monde.

Aux dires des conférenciers, le BIPREM et ses partenaires ont pris acte de la récente déclaration du chef du gouvernement qui, de manière unilatérale, décide de prolonger de « quelques semaines ou de quelques mois » la transition, au mépris des engagements pris avec les acteurs. Ils désapprouvent, par conséquent, l’organisation des « assises » douteuses et couteuses.  Avant d’ajouter que si les autorités de la transition ne parviennent pas à organiser les élections à la date promise, le BIPREM et ses partenaires demanderont purement et simplement leur démission. Car on ne joue pas avec une équipe qui a échoué surtout par mauvaise foi.

Les conférenciers soutiennent en outre la campagne de lutte contre la corruption et la délinquance financière qu’ils ont sollicité auprès des plus hautes autorités, de manière équitable et une justice pour tous. A ce titre, ils demandent à la justice d’assainir notre espace politique avant les prochaines élections à travers l’inculpation de toutes les personnes (hommes politiques ou autres) coupables d’atteinte aux biens publics.

Sur le plan sécuritaire, le BIPREM et ses partenaires restent fermement opposés à toute collaboration avec des sociétés privées. Ils sont plutôt favorables à une coopération d’Etat à Etat. Le Mali est libre de coopérer dans cette optique avec des partenaires de son choix, ont-ils déclaré.

F. COULIBALY

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