Financé par le Canada à plus de 5 000 000 000F CFA et mis en œuvre par le consortium Fondation Paul Gérin-Lajoie et Centre d’études et de coopération internationale (CECI) du Canada, le Projet Filles et éducation résilientes (FIERES) est mis en route pour accroitre l’autonomisation de plus de 20 000 filles et adolescentes
Démarré au premier avril dernier, le Projet filles et éducation résilientes a été lancé ce jeudi 4 mai 2023. C’était à l’Hôtel Azalai Salam de Bamako, en présence d’une forte mobilisation des acteurs intervenants dans le secteur de l’éducation de notre pays. La cérémonie de lancement a également mobilisé une présence significative des partenaires financiers, c’est-à-dire les Canadiens, avec à leur l’Ambassadeur, SEM. François Lafrenière.
Selon la représentante du consortium du projet, Mme Maimouna Dembélé, FIERES a vu le jour en 2022 pour contribuer à asseoir efficacement l’autonomisation des filles et adolescentes. En effet à travers ce projet, les conditions d’apprentissage de filles et adolescentes seront améliorées.
Le chef de projet FIERES, M. Samba Cissé, dans une présentation très détaillée, a fait ressortir les tenants et les aboutissants de ce projet. D’une durée de 5 ans, (2022-2027), le Projet a pour zones d’intervention : les régions de San, Mopti et Tombouctou. Et comme objectif, d’accroitre, par le pouvoir transformateur de l’éducation, l’autonomisation des filles, des adolescentes et des femmes et leur résilience, afin de renforcer leur pouvoir d’agentes de changement, tant dans leur environnement personnel qu’au sein de leur communauté. Ce qui leur assurera un accès équitable et inclusif à une éducation de qualité. Pour y parvenir, M. Cissé dira que le projet FIERES a été élaboré avec une approche holistique innovante, sensible à l’égalité de genre et au conflit
« L’initiative mobilisera autour de 24 500 élèves de 70 écoles de niveau F1 et F2, et pris de 5 000 enfants nouvellement scolarisés à travers des appuis multiformes adaptés aux enjeux spécifiques de chaque enfant » a expliqué le chef du projet. Avant de donner un aperçu des cibles visées jusqu’au terme du projet. Il s’agit de : 2000 adolescents dont 1 200 filles hors du circuit scolaire formel (non scolariseés ou déscolarisées), ayant accès à des alternatives éducatrices adaptées de 765 femmes et adolescentes bénéficiaires de formations professionnelles qualifiantes et accompagnées, à l’entrepreneuriat, et à l’intégration du marché du travail et 6500 femmes sensibilisées sur la question des droits des filles et des adolescentes.
L’Ambassadeur du Canada, SEM. François Lafrenière a d’abord salué l’État malien, à travers le ministère de l’Education nationale, pour avoir amorcé la Politique nationale de la scolarisation des filles, à travers le Programme décennal de développement de l’éducation (PRODEC). Lequel vise à assurer le droit citoyen à une éducation et à une formation de qualité à travers un système éducatif inclusif, mieux adapté, cohérent et fonctionnel. Avant de soutenir que le projet FIERES vient en appui aux efforts déjà consentis par le gouvernement du Mali dans ce sens.
Pour le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, ce projet FIERES, le 6ème du genre, financé par le Canada, aidera les communautés à s’insérer dans la vie active. Pour ce faire, le Gouvernement, à travers le département de l’Education reste engagé à soutenir le consortium pour la mise en œuvre dudit projet.
Diakalia M Dembélé
22 SEPTEMBRE