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Fonds de solidarité pour lutte contre le Coronavirus : -La méfiance des donateurs -IBK et son gouvernement doivent donner l’exemple de solidarité

Fonds de solidarité pour lutte contre le Coronavirus : -La méfiance des donateurs  -IBK et son gouvernement doivent donner l’exemple de solidarité

Depuis la confirmation des cas positifs du Coronavirus dans notre pays, le 25 mars 2020, le gouvernement a décrété des mesures préventives afin que les populations puissent les adopter pour limiter la propagation du virus. À l’instar des autres pays de la planète, le gouvernement dans son rôle régalien doit forcément sécuriser ses populations contre toute chose nuisible notamment le COVID-19 et pour faire cela des efforts furent élaborés. Ainsi, depuis l’apparition de cette pandémie, en Chine, en Europe et en Afrique les dirigeants de ces pays où le Coronavirus a été découvert n’ont ménagé aucun effort pour endiguer cette pandémie et aussi faire en sorte que les populations vivent ce moment pénible dans la tranquillité notamment sur le plan économique.

En Europe notamment en Italie, en France et en Espagne où les populations sont confinées, les gouvernements de ces pays ont mis en place des moyens qui facilitent la vie à leurs populations. Certains décident que leurs populations ne paient pas l’électricité, l’eau, le loyer et l’impôt pour quelques mois. Tant d’autres efforts ont été mis en œuvre pour endiguer cette pandémie et aussi limiter l’impact économique sur les populations.

Ainsi, avant la confirmation de ce virus sur le territoire national du Mali, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a décidé lors de la session extraordinaire du conseil supérieur de la défense nationale la mise en place d’une enveloppe initiale de six milliards trois cent millions (6 300 000 000) F CFA pour lutter contre la pandémie de Coronavirus. Il faut dire que ce montant est très insignifiant par rapport aux pays voisins. A titre d’exemple, au Sénégal, le président Macky Sall a débloqué plus de 50 milliards de FCFA pour faire face à cette pandémie et le président ivoirien Alassane Ouattara a débloqué un montant de 95 milliards 880 millions de F CFA, sans oublier les présidents du Niger et de la Mauritanie qui ont tous mis en œuvre des efforts très importants contre ce virus mortel. D’aucuns ont abandonné leurs salaires de quelques mois pour contribuer à cette lutte.

Comparativement au Mali, le gouvernement est loin d’emboiter le pas aux pays voisins. En plus, le mardi 30 mars sous l’instruction du président de la République, le gouvernement a décidé de créer un fonds spécial de solidarité pour lutter contre le COVID-19 et ses conséquences. Il s’agit de faire appel aux citoyens notamment ceux qui ont les moyens de faire des dons au gouvernement afin qu’il puisse faire face à la lutte contre le COVID-19. Certes, quoi de plus normal quand on est riche de venir en aide à son pays au moment opportun. Cependant, il est à dire qu’il faut aussi des dirigeants honnêtes et exemplaires pour motiver les populations à leur venir en aide. Si les populations n’ont pas confiance aux dirigeants comment pourront-elles injecter un franc dans un effort de guerre, un effort sanitaire, etc.

En sus, pour mémoire d’hommes, en 2012 lors de la crise sécuritaire du nord nous avons vu comment les maliens se sont mobilisés pour l’effort de guerre et cela était valable pour les pauvres et les riches, même les étudiants ont contribué. Des milliards de F CFA ont été mobilisés et que l’usage de ce fonds récoltés, par les dirigeants de la transition, n’a pas été apprécié par  beaucoup de donateurs. Et aucun compte rendu n’a été fait pas pour justifier l’utilisation dudit fonds.

Face à cette pandémie, le gouvernement a encore demandé la contribution des citoyens et depuis on constate la réticence des riches d’aider le gouvernement. Selon l’analyse de certaines personnes, cette réticence est liée à la mal gouvernance du régime du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita. « Vous savez IBK serait le mauvais président de la République que le Mali aurait eu. Il se peut qu’il n’est pas mauvais en soi mais sa gouvernance est catastrophique pour le Mali. Depuis son arrivée au pouvoir on n’assiste qu’à la corruption à ciel ouvert, aux détournements du denier public sans aucune crainte et des malversations financières. C’est pour cette raison qu’IBK a été mal réélu en 2018 avec un score médiocre. Cela veut dire qu’il est le président malgré, car beaucoup de maliens n’ont pas confiance en lui. Et on ne peut pas donner nos sous aux dirigeants corrompus», nous a confié un citoyen opérateur économique sous anonymat. Un autre d’ajouter ceci :« Même face à cette pandémie il y aura des gens qui vont en profiter pour faire des détournements. Regardez dans les pays voisins comment leurs présidents ont montré l’exemple qui prouve que la santé de leurs populations est l’une de leurs préoccupations. D’ailleurs, au Mali c’est IBK même qui devrait faire ses dons parce qu’il est plus riche que beaucoup d’opérateurs économiques maliens. Ensuite son Premier ministre et ses ministres pour montrer le bon exemple, car ils sont tous riches. Ils peuvent même abandonner leur salaire pendant quelques mois en faveur de cet effort sanitaire. Et s’ils ne le font pas, ils serait difficile que les gens  donnent leur argent».

Par ailleurs, il est à souligner que depuis l’avènement de cette pandémie au Mali les prix des marchandises notamment de premières nécessitées ont connu une augmentation au su et au vu du gouvernement malien. Le constat est amer, car le prix des gels, les masques, les savons a flambé même dans les pharmacies. Et pourtant, le gouvernement doit veiller pour éviter la cherté aux citoyens.

S.B. TRAORE

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