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Vandalisme de la Maison de la presse : Les condamnations unanimes des actes barbares

La Maison de la presse a été victime de saccage et de vandalisme, à l’après-midi du lundi 20 février 2023. Cette barbarie, inqualifiable, qui n’honore pas la démocratie a été menée par certains jeunes inconscients, manipulés, lors d’un point de presse. Ledit point de presse était organisé par les partis, regroupements politiques et organisations de la société civile signataires de l´Appel du 20 février, sous la houlette de Issa Kaou Djim et de plusieurs autres ténors de la politique et de la société civile. Il avait pour objectif de faire connaître leur opposition à l’élaboration d’une nouvelle constitution en violation des règles élémentaires de l´État de droit  et de réclamer le respect par les Autorités  de la Transition du chronogramme sur lequel elles se sont engagées.

Dans le sillage de cet acte qui sape la démocratie, plusieurs partis politiques et organisations de la société civile ont  condamné ce saccage de la maison de la presse d’acte qui n’honore pas la démocratie. A l’unanimité, ils soutiennent que cet acte ne doit pas être impuni, ses auteurs doivent immédiatement être recherchés, arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes.

Ce regroupement des partis politiques pour la réussite de la transition fait savoir dans un communiqué que la liberté d’expression et la liberté  de réunion participent des conquêtes qui ont permis à notre pays de tourner définitivement la page de la dictature par l’instauration d´un État  démocratique respectueux des libertés et droits fondamentaux. C’est pourquoi, ce regroupement qui organisait ce point de presse, condamne avec la dernière énergie l’agression barbare et  injustifiée perpétrée par des ennemis de la démocratie manipulés par des forces qui veulent museler le peuple malien par l’intimidation et la peur. Ainsi, il invite les autorités compétentes à poursuivre les vandales qui ont saccagé la Maison de la Presse et à leur faire subir les rigueurs de la loi.

Le Parena, outré par ces actes barbares, condamne l’esprit et le climat  d’intolérance et la violence ainsi introduits dans le champ politique jusque dans l’enceinte d’un des lieux les plus symboliques de la liberté d’expression et d’opinion. Inquiet de la manifestation de la violence comme mode d’expression politique, invite  les autorités de la Transition pour qu’elles conduisent une enquête diligente afin de retrouver et traduire en justice ceux qui ont perpétré ces actes. Avant d’exprimer sa solidarité démocratique à la Maison de la Presse, aux journalistes du Mali et aux organisateurs de la conférence de presse agressés.

Pour sa part, le Groupe patronal de la presse écrite, souligne que ce temple de la démocratie et de l’expression plurielle a été le théâtre d’une mutilation par des vandales, à la faveur d’une conférence de presse parmi tant d’autres qu’il a coutume d’accueillir, en tant que haut lieu d’échanges et de confrontation d’idées. Outre, il interpelle à cet effet les plus hautes autorités sur la protection due au libre exercice de la profession, par les mesures dissuasives appropriées. De même, l’ASSEP et l’UNAJP ont tous condamné cet acte d’une autre époque. Plusieurs autres partis politiques et organisations de la société civile ont condamné cet acte et interpellé les autorités pour traquer les auteurs.

M.O. COULIBALY

LE FONDEMENT

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