À l’occasion de la célébration du 31e anniversaire de la Journée Mondiale de la liberté de la presse, l’Adéma-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice adresse ses vœux les meilleurs à l’ensemble des hommes et des femmes de médias du monde, singulièrement ceux du Mali qui se battent quotidiennement, souvent au péril de leur vie pour informer sensibiliser et éduquer.
Retenons que cette journée, célébrée chaque année le 3 mai, est à la fois une journée d’actions visant à la défense de la liberté de la presse, une journée d’évaluation de l’état de la liberté de la presse dans le monde, une journée d’alerte du public et de sensibilisation, une journée de stimulation du débat parmi les professionnels des médias ainsi qu’une journée commémorative des journalistes, reporters, camera(wo)men, photographes, bloggeurs et bloggeuses qui ont perdu la vie ou leur liberté dans l’exercice de leur profession.
Cependant, le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adéma-PASJ) exhorte le gouvernement de la Transition à protéger davantage les médias et les journalistes pour qu’ils puissent jouer le rôle essentiel qui est le leur dans la consolidation de notre jeune démocratie en construction. A cet effet, il rappelle que la Journée de la liberté de la presse est l’occasion de rappeler que la démocratie n’est pas possible si la liberté d’expression, la liberté d’opinion et la liberté de la presse sont soumises à des restrictions qui ne sont pas conformes avec les normes de défense des droits de l’homme. « En ces temps critiques, où notre pays fait face à de nombreux défis comme la désinformation généralisée. L’Adéma-PASJ invite les Autorités de la Transition à créer un environnement permettant aux médias de qualité de jouer leur rôle de « quatrième pouvoir », pilier essentiel de la démocratie grâce auquel les citoyens ont accès à des sources d’information diversifiées et indépendantes et peuvent jouer un rôle actif dans la société en faisant des choix éclairés.
En outre, il fait savoir qu’il est aux côtés des hommes et des femmes de médias dans leur noble combat pour une presse plus indépendante plus impartiale plus structurée, plus professionnelle. Il continuera de lutter pour la sauvegarde des libertés individuelles et collectives chèrement acquises par le peuple souverain du Mali et pour la promotion des droits humains fondamentaux dans notre pays et n’abdiquera pas, sous aucun prétexte.
M.O. COULIBALY