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Kalaban-Coro : Le secteur « Chicôro », le champ d’opérations des brigands de grands chemins

Kalaban-Coro : Le secteur « Chicôro », le champ d’opérations des brigands de grands chemins

Il y a belle lurette de cela, le quartier de Kalaban-Coro, sis en commune V du District de Bamako, conformément au nouveau découpage administratif, est devenu le champ d’opérations des brigands de grands chemins. Ils opèrent leurs activités malsaines au désarroi des paisibles citoyens du quartier. Malgré, les cris d’alerte de ceux-ci, le mal persiste toujours.

Ainsi, la nuit du samedi 29 juillet 2023, aux environs de 2h30 mn, deux brigands armés ont commis un forfait sur un jeune tailleur, du nom de Sékou Tienta. Selon la victime, ils sont arrivés à deux sur une moto, masqués ( visages cachés). «  Subitement, ces brigands de grands chemins ont braqué un pistolet  sur moi, me  demandant de leur remettre tout ce que je possède comme argent. Par peur de ne pas me faire tuer, je leur ai montré mon sac, qui contenant : un ordinateur portable, mon passeport, ma carte d’identité et mon téléphone portable. Les objets emportés sont estimés à une valeur de 300 000F CFA » a-t-il déclaré. Avant de lancer un appel en de cri de cœur à l’endroit des autorités en charge de la sécurité des personnes et leurs biens. « Ça fait un bout de temps que le secteur « Chicôro », le chemin qui fait face du lycée « Tigana » et qui longe vers la colline en allant en gauche, est le devenu le champ d’opération  des malfaiteurs » a déploré Sékou Tienta. Il a invité les autorités compétentes en la matière à venir à la rescousse des habitants des lieux, à qui ces brigands coupent le sommeil. Il prie la gendarmerie et le commissariat de Kalaban-Coro, de mener régulièrement des patrouilles dans le secteur. « Il est temps de mettre ces malfrats hors état de nuire » a fait savoir M. Tienta, les larmes aux yeux.

Le métallurgiste, Moussa Diarra, dit « Rougeot » a été aussi victime du vol de l’un ses matériels importants. Il demande aux autorités chargées de la sécurité des lieux, d’accentuer les patrouilles dans le secteur. « Nous ne demandons ni plus ni moins que d’être protégés contre les forfaitures de ces brigands de grands chemins » a-t-il plaidé. Il pense qu’il y a un dans les environs où ces brigands passent la moitié de la nuit à attendre le moment propice pour commettre leurs forfaits.

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

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