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Loi de finances 2024 : Une augmentation de 83,396 milliards de FCFA sur le budget d’État

Loi de finances 2024 : Une augmentation de 83,396 milliards de FCFA sur le budget d’État

Les membres du Conseil national de la transition ont voté à l’unanimité la loi de Finances 2024. C’était lors de sa session du jeudi 14 décembre 2023. Ladite loi a été présentée par le ministre de l’Économie et des finances, Alousséni Sanou, après son adoption par le gouvernement lors du conseil des ministres il y a environ un mois.

La loi des finances 2024 vient d’être adoptée à l’unanimité par les membres présents du Conseil National de Transition (CNT). En effet, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou soumet la seconde partie de la loi de Finances 2024 au vote du CNT, à la suite de l’adoption de la première partie, il y a une semaine.

Selon le ministère de l’Économie et des finances, les objectifs et les orientations de la politique budgétaire pour 2024 sont définis sur la base des perspectives macroéconomiques, des engagements pris par le Gouvernement ainsi que des priorités de politiques publiques définies, entre autres dans : (i) le Cadre Stratégique de la Refondation de l’État (CSRE 2022-2031) et son plan d’actions 2022-2026 et, (ii) le Plan d’Actions Prioritaires du Gouvernement de Transition (PAPGT 2022-2024). Ils s’inscrivent également dans la consolidation des acquis du Cadre Stratégique pour la Relance Économique et le Développement Durable (CREDD 2019-2023). Ainsi, en matière de recettes, les mesures envisagées auront pour objectif de soutenir la mobilisation des ressources. En matière de dépenses, les actions viseront à améliorer l’efficacité de la dépense publique.

Une augmentation de 83,396 milliards de FCFA

A noter que les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2024 s’établissent à 2 387,872 milliards de FCFA contre 2 304,475 milliards de FCFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 83,396 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 3,62 %, imputable à l’augmentation de la prévision des recettes du budget général et celle des recettes des budgets annexes. Quant aux prévisions de dépenses budgétaires, elles s’élèvent, en termes de Crédits de Paiement (CP), à 3 070,740 milliards de FCFA contre 2 994,470 milliards de FCFA dans la loi de Finances rectifiée 2023, soit une hausse de 76,270 milliards de FCFA, correspondant à une progression de 2,55%. Cependant, il est à rappeler que les membres du Conseil national de transition (CNT) avaient adopté à l’unanimité, la semaine dernière, la première partie du projet de loi portant loi de finances pour l’exercice de 2024. Cette adoption intervient après celle du Conseil des Ministres du mercredi 20 Septembre 2023. Après l’adoption du texte, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a remercié les membres du Conseil national de transition (CNT) pour l’examen minutieux de ce projet de Budget d’État 2024 et les a rassuré de l’engagement du gouvernement à veiller à son exécution correcte pour le bien-être de la population.

Le budget des élections omis dans la LF ?

 Par ailleurs, il est à rappeler que les autorités sont tenus a organiser les élections présidentielles en 2024 afin que le pays puisse retourner à l’ordre constitutionnel après plus de 03 ans sous la transition. Selon Abidine Koumaré, membre de la commission des finances, le budget des élections ne sont pas inclus dans cette loi de finances et ce qui sous-entend selon lui que les élections ne seront pas organisées l’année prochaine. Pourtant, il est dans l’intérêt du pays que les autorités de la transition sous la houlette du Colonel Assimi Goita organisent les élections en respectant seulement leur parole et leur engagement face au peuple malien et au monde. Aussi, ils doivent éviter au pays d’autres sanctions économiques. Certes, ceux qui sont au pouvoir ne veulent pas entendre l’organisation des élections parce qu’ils sont nourris et entretenus par les ressources de pauvre citoyen. Mais qu’ils sachent que le Mali est dans le gouffre et tous les secteurs sont à l’arrêt. La transition ne doit pas être synonyme d’un mandat légal de cinq ans. En effet, selon certaines informations, aujourd’hui à cause de la misère du pays, les salaires des fonctionnaires sont payés en retard. Pourtant, ces fonctionnaires sont insignifiants par rapport aux millions de maliens qui souffrent et qui n’arrivent pas à avoir leur pain quotidien. Ainsi, il revient à Assimi et ses proches voire les autres autorités de la transition de se rappeler des propos de feu Amadou Toumani Touré qui disait « L’homme sage c’est celui sait partir à temps ».

S.B. TRAORE

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