Pour assurer un meilleur accès aux financements des banques et autres services financiers au secteur privé, un atelier de formation et de sensibilisation s’est tenu. Il s’agissait de renforcer, adapter et procéder à une meilleure orientation du cadre institutionnel de l’appui gouvernemental au développement du secteur privé. L’objectif visé était d’assurer un meilleur accès aux financements des banques et autres services financiers.
Initiée par l’Agence pour la Promotion des Exportations du Mali, avec l’accompagnement du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), la session de formation a regroupé, deux jours durant, les acteurs des secteurs public et privé, notamment les promoteurs de PME/PMI. Cette rencontre qui a eu lieu dans un hôtel de la place, a permis aux participants, venus d’horizons divers, d’échanger sur des cas pratiques, pour un meilleur accès, d’une part au financement à l’exportation, les conditions et facilités d’accès aux crédits, et partager, d’autre part, leurs préoccupations.
En effet, les participants ont pu s’inspirer de modèle économique pouvant les aider à transcender les difficultés auxquelles leurs PME/PMI sont confrontées, en matière de financement. Ce qui justifie la tenue de cet atelier, qui découle d’un constat selon lequel la majorité des entreprises au Mali accèdent difficilement au financement, notamment aux crédits à moyen et long termes au niveau des sources externes de financements. Ce qui n’est pas sans incidence sur leur contribution au Produit Intérieur Brut et à la création d’emplois, qui demeure limitée.
A l’issue de la rencontre, l’atelier recommande, entre autres le renforcement de la communication entre les banques et autres services financiers, dans le cadre de l’accès au financement. Il souhaite travailler à mettre un terme à la timidité des banques à l’égard des PME. Une situation imputable principalement à la forte asymétrie d’informations, existant entre les promoteurs de PME/PMI (entrepreneurs) et les banquiers. Ce désintérêt des banques envers les PME et/PMI est favorisé par la méconnaissance du comportement de paiement des PME et l’insuffisance de ressources pour mener à bien des opérations ; une plus grande redynamisation des fonds de garantie, prévus pour soutenir les PME/PMI, qui constituent, certes des outils efficaces nécessaires pour inciter les banques à prendre plus de risques, mais qui, cependant, manquent d’efficiences dans leur mode opératoire.
S’agissant de ce point précis, les participants ont recommandé le renforcement, l’adaptation et une meilleure orientation du cadre institutionnel de l’appui gouvernemental au développement du secteur privé. Pour rappel, l’objectif global de cette session est de développer les compétences des entreprises exportatrices pour contribuer à l’amélioration significative de la conquête des marchés des services financiers.
Par ailleurs, selon un organisateur, cet atelier vient à un moment idéal pour renforcer, adapter et procéder à une meilleure orientation du cadre institutionnel de l’appui gouvernemental au développement du secteur privé afin d’assurer un meilleur accès aux financements des banques et autres services financiers. Entre autres recommandations issues des travaux de l’atelier de formation et de sensibilisation sur les instruments de financements à l’exportation, on peut retenir les conditions d’accès aux crédits, l’accès au financement à l’exportation, les conditions et facilités d’accès aux crédits.
S.B. TRAORE
