Pour non satisfaction de leurs doléances, les comités syndicaux des hôpitaux Gabril Touré et Point G menacent d’observer une série de grèves. La première phase de ces grèves sera de 72 heures. Cett série s’étendra sur les journées du mercredi 8 au vendredi 10 février 2023. Elle sera être reconduite pour la période du lundi 13 au jeudi 16 février 2023 et pour la période du lundi 20 au vendredi 24 février 2023. A partir de cette date, une grève Illimitée sera déclenchée, sans autre forme de préavis.
L’annonce a été faite à travers un communiqué signé par les secrétaires généraux desdits comités syndicaux, via les réseaux sociaux. Cette annonce porte sur une séries de grèves en vue au sein des CHU Gabriel Touré et point G. Selon les dires des comités syndicaux cette série de grèves fait suite à la satisfaction des points de revendications suivants : appliquer le décret N ° 06-189 / PRM portant modification du décret N ° 03-338 / P – RM du 7 août 2003 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’hôpital Gabriel Touré ( en son article l’article 7. 4 ; mettre le personnel Bi – appartenant dans ses droits, conformément à la loi et aux engagements antérieurs du gouvernement ; diligenter l’application du Décret relatif aux actes personnalisés et les mesures associées pour les autres agents non pris en compte, conformément aux conclusions de la 44ème Session du Conseil d’administration de l’hôpital tenue le 15 mars 2021 ; faire bénéficier l’ensemble du personnel contractuel des avantages des accords d’uniformisation de la grille salariale signée avec l’UNTM et donner une suite favorable aux différents points de revendications déposées le 29 novembre 2021.
Les comités syndicaux de ces hôpitaux reprochent au directeur général de l’hôpital Gabriel Touré d’avoir un mépris à leur égard. Puisque, celui-ci, par ses agissements répétitifs entrave la liberté syndicale. Aussi, ils estiment qu’il y a un non – respect des engagements pris par le Gouvernement par rapport aux protocoles signés avec les comités syndicaux du CHU Gabriel Touré. A ces reproches, s’ajoutent : la tentative de violation des textes règlementaires par le Directeur général de l’hôpital, notamment ceux relatifs à la désignation des représentants du personnel devant siéger au Conseil d’administration de l’hôpital ; l’insuffisance et la dégradation croissante des outils de production et de prestation pour une meilleure prise en charge des patients à l’hôpital Gabriel Touré ; le mépris affiché de la direction de l’hôpital à l’égard du personnel bi appartenant, notamment dans le blocage de régularisation des primes de fonctions spéciales. Aussi, ils constatent au cours es rencontres organisées par le ministère la Santé et du Développement social, un manque de volonté à trouver des solutions aux problèmes posés et surtout un mépris à l’égard des responsables syndicaux au cours des rencontres lesdits comités jugent nécessaire d’observer ces séries de grèves annoncées.
Diakalia M Dembélé
22 SEPTEMBRE
