L’ensemble des administrateurs de l’Agence malienne d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (AMAQ – SUP) se sont réunis ce jeudi, 23 février 2023 pour la tenue de la 5ème session de son Conseil d’administration. L’ouverture des dits travaux était placée sous la présidence de Dr. Mamadou Keita, Président du Conseil d’Administration.
Dans le discours d’ouverture de la session budgétaire 2023, il a fait savoir que les administrateurs sont appelés à examiner et adopter le projet de budget de l’AMAQ – SUP, au titre de l’exercice 2023, qui a été élaboré, conformément aux directives du ministère de l’Economie et des Finances en lien avec les principes du budget programme, notamment le DPPD-PAP. « Le budget de l’exercice 2023, tel que libellé, est équilibré en recettes et en dépenses à quatre cent soixante-quatre millions neuf cent soixante-douze mille (464 972 000) FCFA contre quatre cent cinquante-cinq millions six cent quatre- vingt-neuf mille (455 689 000) FCFA en 2022. Cette enveloppe budgétaire vise particulièrement à renforcer le développement institutionnel et l’ancrage opérationnel de l’AMAQ – SUP en matière de conduite des évaluations pour lesquelles elle a d’ailleurs pris beaucoup de retard’’, explique le PCA. Dans le même registre, indique le PCA, des projets de délibération sont également soumis à l’appréciation du Conseil pour encadrer davantage les opérations d’évaluation et motiver les différents acteurs qui y sont engagés.
‘’Je voudrais par ailleurs attirer l’attention du Conseil sur la nécessité d’accompagner l’AMAQ-SUP dans la mise en place de mécanismes transparents et pérennes de génération de ressources propres pour soutenir sa stratégie institutionnelle dans un contexte d’austérité budgétaire. Les démarches entamées, il y a quelques moments, pour la facturation des opérations d’évaluation n’ont jusque – là pas encore abouti et la plupart des partenaires ont également suspendu certains aspects de leur appui en raison du contexte diplomatique tendu et surtout en raison de certaines difficultés vécues ailleurs, mais dont nous subissons les désagréments de plein fouet. Je vous invite donc à un soutien plus accru en faveur de notre jeune agence qui a besoin d’un accompagnement de proximité pour relever les nombreux défis auxquels elle est confrontée et pour lesquels elle doit trouver des réponses structurantes pour garantir sa survie et sa pérennité’’, a souligné M. Keita.
Brehima DIALLO
22 SEPTEMBRE
