Header ad
Header ad

ANADEB : 2023, année des bioénergies au Mali

ANADEB : 2023, année des bioénergies au Mali

Sous la présidence de M. Madi Matènè Keita, représentant de M. Guichma Ag HAKAILY, Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’ANADEB, s’est tenue avant-hier mardi 7 mars 2023 à l’ex CRES de Badalabougou, la 17ème session du Conseil d’administration de l’Agence Nationale de Développement des Biocarburants (ANADEB). C’était en présence de son Directeur général, M. Abdoulaye Kaya, le conseiller technique au ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, M. Birama Diourté et de l’ensemble des administrateurs.

Les énergies renouvelables, y compris les bioénergies, se positionnent comme une alternative à la flambée des prix des hydrocarbures sur le marché international, précise le PCA.

Malgré les difficultés auxquelles le pays fait face depuis quelques années, des résultats satisfaisants ont été enregistrés par l’Agence au cours de l’année 2022. Il s’agit notamment de : la validation du Manuel de procédures administratives, financières et comptables de l’Agence ; la tenue de la réunion Interministérielle sur le document de la Stratégie nationale de développement des bioénergies ; l’adhésion du Mali à travers l’ANADEB, à l’Association mondiale pour la bioénergie et la redynamisation continue du sous-secteur des bioénergies pour soulager davantage nos populations surtout celles vivant en milieu rural.

Selon les explications du PCA, la mise en œuvre du document de la Stratégie nationale de développement des bioénergies que nous attendons avec impatience, l’approbation par le Gouvernement, sera un outil précieux pour canaliser les efforts de l’Etat et ses partenaires, afin de satisfaire les besoins nationaux en produits de bioénergies contribuant ainsi, de façon significative, à la réduction de la facture énergétique, à l’accès au plus grand nombre des populations à une énergie propre de proximité, gage d’un développement socioéconomique durable du pays.

‘’C’est donc fort de l’engagement de notre Conseil d’administration et de celui de la Direction générale de l’ANADEB à contribuer de façon significative au développement des bioénergies dans notre pays, et en votre nom, que : je déclare l’année 2023, année des bioénergies au Mali’’, a-t-il laissé entendre.

Auparavant, dans son discours de bienvenue, le Directeur général de l’ANADED a fait savoir qu’en 2022 le Programme de développement des bioénergies a été élaboré pour un coût total de dix-huit milliards deux cent cinquante-six millions sept cent soixante-dix mille FCFA (18 256 770 000 de FCFA). Ce vaste programme indique-il, permet d’une part de créer des emplois verts non délocalisables dans les zones rurales, empêchant la jeunesse de céder aux sirènes de l’immigration, faute de débouchés et d’autre part de freiner le  recrutement de jeunes qui alimentent des réseaux de terrorisme et de crimes organisés.

‘’En pareille circonstance, la tradition voudrait que je me fasse le devoir d’esquisser quelques activités et résultats majeurs ayant marqué l’année 2022. Il s’agit entre autres de : la visite de travail d’une importante délégation de l’Agence brésilienne de coopération à l’ANADEB, autour d’un projet d’assistance pour la production et l’utilisation du bioéthanol au Mali ; l’élaboration de la stratégie nationale des bioénergies et son plan d’actions 2023-2027 qui se trouve dans le circuit d’adoption par le Gouvernement ; l’élaboration et la validation du manuel de procédures administrative et financière ; la finalisation de la note conceptuelle du projet d’assistance de l’ONUDI dans la chaine de valeur du bioéthanol au Mali’’, précise M. Kaya.

Comme réalisations chiffrées, il a noté entre autres : la production et la plantation de 341 868 plants de pourghère par les coopératives ; la production de 8 040 620 litres de bioéthanol ; la réalisation de 47 biodigesteurs, pour environ 7506 m3 de biogaz  produits au profit des ménages ; la production de 67 tonnes de briquettes combustibles.

Malgré les résultats encourageants atteints en 2022, des défis demeurent. Il s’agit, entre autres de : la faible connaissance au plan national, des opportunités d’investissement qu’offre le sous-secteur des bioénergies a-t-il conclu.

Brehima DIALLO

22 SEPTEMBRE

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *