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Avant-projet de la Constitution : Le regard de CRI 2002

Avant-projet de la Constitution : Le regard de CRI 2002

‘’Toutes les Constitutions du Mali ont été élaborées en période transitoire’’ regrette Dr Abdoulaye Sall, président du Cercle de réflexion et d’information pour la consolidation de la démocratie au Mali CRI 2002

En conférence de presse sur l’Avant- projet de la Constitution sur le thème : ‘’les enjeux, défis, opportunités pour le Mali du 21ème  siècle’’, Dr Sall  du Cercle de réflexion et d’information pour la consolidation de la démocratie au Mali – Cri – 2002 invite les maliens à laisser nos différends pour adopter une nouvelle Constitution après plusieurs tentatives sans succès. C’était avant-hier mardi, 8 novembre 2022 à la Maison du partenariat.

Au cours de cette conférence de presse, le président de CRI 2002 a remercié et félicité les autorités de la transition et l’équipe de rédaction de cet Avant – projet qui, après les phases de conceptions et d’élaboration rentre de plain – pied dans celles de la rédévabilité et du contrôle citoyen. ‘’Le Cercle de réflexion et d’information pour la consolidation de la démocratie au Mali (Cri – 2002) se trouve ainsi dans sa place, et dans son rôle de Think Tank Associatif, dédié à la réflexion, l’information, l’anti fatalité, le plaidoyer, et à l’action’’, a indiqué Dr Sall.

La Constitution, un concept universel, et spécifique

Selon les explications du président de CRI 2002, la Constitution , n’est ni plus ni moins qu’un document écrit dont le contenu porte essentiellement sur l’organisation de la démocratie et de l’Etat de droit dans un pays donné. Ce qui fait dire au 18ème siècle à Abraham Lincoln que « la démocratie est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Et dans sa dynamique, elle est à la fois désirable et redoutable, imparfaite et imperfectible, car il s’agit de réussir le pari de la séparation des pouvoirs : l’exécutif et le législatif du judicaire. En effet « dans un pays démocratique il n’y a point de liberté si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice.

Si la puissance de juger était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire car le juge serait législateur. Si elle était jointe à la puissance exécutrice, le juge aurait la force d’un oppresseur » a t-il expliqué. C’est sans doute en se souvenant de cette célèbre phrase de Montesquieu que l’on pourrait bien situer la problématique les enjeux, les défis, les opportunités du présent Avant – projet de Constitution du Mali du 21ème siècle, au 21 siècle.  Dans son exposé, il a évoqué l’ensemble des maux qui ont bloqué les précédentes tentatives de révision constitutionnelle.  ‘’Toutes les Constitutions du Mali ont été élaborées en période transitoire’’, regrette Dr Sall de CRI 2002.

Brehima DIALLO

22 SEPTEMBRE

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