Le chef de village de Toumakoro attire l’attention de la CNDH sur la situation qui prévaut en cette veille de l’hivernage
En point presse, ce jeudi, 18 mai 2023 à Tabacoro, le représentant du chef de village de Toumakoro invite les plus hautes autorités à travers la CNDH où des correspondances ont été envoyées, de bien vouloir prendre des dispositions nécessaires à éviter un affrontement entre les deux camps rivaux avant l’ouverture de la campagne agricole 2023-2024 prévu pour mi – juin 2023.
En effet, le village de Toumkoro, courant 2019, a demandé la gérance de 100 hectares auprès de la direction générale de l’office du Niger à Ségou. Ainsi, il a reçu un avis favorable pour l’exploitation de cent hectares à proximité du village et en lui demandant de prendre attache avec le service technique pour les délimitations et bornage de la dite parcelle, qui seront à la charge de Toumakoro. C’est par la suite qu’il a été organisé une collecte d’argent pour la mise en valeur du périmètre. Deux années consécutives le village produit et s’acquitte convenablement de sa prestation d’eau explique la correspondance.
‘’C’est contre toute attente que certains membres du village voisin qu’est Baguila se sont rendus à la direction d’office du Niger à Ségou pour se plaindre d’une violation de leur espace et cette requête a été rejetée par le Directeur général de l’Office du Niger d’alors Mamadou M’baré Coulibaly. Mieux encore une rencontre a été initiée entre le PDG Mamadou M’baré Coulibaly, l’encadrement technique de l’Office du Niger ( Ségou ), le conseiller au ministère de l’Agriculture en la personne de Paul Coulibaly pour rejeter la demande du village de Baguila. C’était en présence des représentants des deux villages Baguila et Toumakoro . Un procès verbal a été dressé à l’issue de la rencontre qui se trouve dans les archives de l’Office du Niger. Les investigations vous en diront plus. Cette action des responsables de l’Office du Niger a permis de classer l’affaire. L’Office du Niger donne sa terre à qui il veut et pour citer un cas similaire il a choisi le cas de N’golobabougou qui aurait fait une session de sa terre à Nsukala disait le PDG’’, explique la correspondance.
C’est à notre grande surprise avec l’arrivé de l’actuel PDG, qu’il y’a eu un rebondissement dans l’affaire. L’office ne passe pas par deux chemins et nous administre un retrait des 30 hectares sur nos cent (100) hectares à rendre à Baguila, ou aller à l’annulation des cent (100) hectares. Ce fut son dictat, ressort dans la correspondance.
Voici comment est venu ce qui se dit «ACCORD», un harcèlement moral et une violation flagrante des textes. Ayant saisi les autorités judiciaires locales sans succès et, pour éviter un bain de sang entre les deux villages courant la campagne 2023-2024, le village de Toumakoro interpelle cette foi-ci les plus hautes autorités du pays. Parce qu’il souvient de l’acte barbare commis par les villageois de Baguila.
‘’Nous n’avons de compte à régler avec personne, nous sommes des paisibles citoyens qui ne connaissent que la culture de la terre et nous avons foi en Dieu, nous avons que notre seule terroir comme moyen de subsistance. Cette initiative du village est une vision constructive et futuriste par rapport à un développement endogène et durable, indique la correspondance.
Brehima DIALLO
22 SEPTEMBRE
