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Bassirou Ben Doumbia sur l’enlèvement de Soumaila Cissé : « 100 jours de captivité de Soumaila Cissé est un indicateur de l’insécurité pour l’ensemble du people du Mali »

Bassirou Ben Doumbia sur l’enlèvement de Soumaila Cissé : « 100 jours de captivité de Soumaila Cissé est un indicateur de l’insécurité pour l’ensemble du people du Mali »

Captivité en mars dernier lors de ses campagnes pour les élections législatives à Niafounké, son village natal, l’honorable Soumaila Cissé reste toujours introuvable. Effectivement, aujourd’hui ça fait 100 jours que le président de l’URD non moins le chef de file de l’opposition est entre les mains de ses ravisseurs. Depuis son kidnapping, aucune signe de vie même si le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a rassuré qu’il est en vie et que les échanges sont en cours avec ses ravisseurs pour son éventuelle libération.

Selon Bassirou Ben Doumbia, analyste politique, 100 jours de captivité de Soumaila Cissé est un indicateur de l’insécurité pour l’ensemble du people du Mali. Parce que Soumaila Cissé au-delà son incarnation tant que du chef de file de l’opposition, il est aussi un malien aussi important que les présidents de nos institutions. Donc, pour moi 100 jours de captivité de Soumaila Cissé sans qu’aujourd’hui aucun malien ne peut dire exactement où il se trouve, c’est un indicateur d’insuffisance de nos autorités, de nos services de renseignements en pouvant protéger même les représentants de nos autorités en plus forte raison d’un citoyen ordinaire. « C’est difficile de l’admettre, moi je ne suis pas surpris parfois certaines analyses parlent de rétention d’information ou de règlement de compte non dit concernant le laxisme de l’État dans cette affaire. Pour moi au même titre qu’IBK, président de l’Assemblée nationale, le chef de file de l’opposition incarne également une institution qui est aussi une branche de contre pouvoir dans une République », dit-il.

« Nous en tant que républicains, nous avons mal à comprendre que jusqu’à présent les autorités notamment le président de la République qui en dépit de sa déclaration à dire que bientôt le président Soumaila sera parmi nous, n’arrive pas encore être effectué. Pour nous, il s’agissait une promesse ou d’une déclaration en vue de calmer les tensions. Mais au lieu de compter sur l’effet que cela pourrait maintenir dans l’incertitude. IBK en tant premier garant de la nation ne peut pas se permettre de dire que bientôt Soumaila Cissé serait parmi nous et cela fait deux semaines sans aucune suite », précise-t-il.

M.L. KONE

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