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Campagne de sensibilisation ‘’Bébé Ko Di’’ : Une solution idoine contre la malnutrition des enfants

Campagne de sensibilisation ‘’Bébé Ko Di’’ : Une solution  idoine  contre la malnutrition des enfants

Le vendredi 06 novembre 2020, s’est tenu à l’Hôtel Salam de Bamako, le lancement du projet dénommé ‘’Bébé Ko Di’’ soutenu par GRET à travers Meriem (Mobiliser les entreprises sahéliennes pour des réponses innovantes et à large échelle contre la malnutrition). Il a pour objectif de mener une campagne de sensibilisation sur l’alimentation des femmes enceintes et allaitantes  portants. 

Le Mali, est un des pays ayant un taux de malnutrition chronique des plus élevés de l’Afrique de l’ouest. En effet, 26,2 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique avec des séquelles irréversibles à l’âge adulte. Parmi les enfants âgés de 6 à 23 mois, seulement 8%  ont été nourris suivant le régime alimentaire minimum et 47,2 % des femmes adultes âgés de 20 à 49 ans sont en surpoids et 5,9 % maigreur. C’est dans le but d’inverser cette tendance à travers la campagne de sensibilisation que ‘’Bébé Ko Di’’  vient de voir le jour.

Le représentant de GRET, M. Nalla Samassa, à l’entame de son propos, a expliqué les causes de la malnutrition qui sont entre autres les pratiques d’hygiène et d’assainissement inappropriées, le faible accès à une alimentation adéquate pour la majorité des ménages, le faible niveau d’éducation des femmes. Sur ce dernier point, ‘’Bébé Ko Di’’ jouera un rôle capital car des campagnes de sensibilisations au niveau des centres de santé et des canaux de communication seront utilisés durant les 2 ans du Projet. Avant d’évoquer les actions de GRET dans la lutte contre la malnutrition. Selon M. Samassa, GRET a mis sur le marché 30 aliments fortifiés et accompagnés 40 entreprises locales de production dans la création d’offre de produits fortifiés.

Pour sa part, Dr Ibrahima Cissé, médecin nutritionniste en charge de la formation, du suivi-évaluation et de la recherche au sein de la sous direction nutrition de la direction générale de la santé et de l’hygiène publique, signalera que cette campagne cadre parfaitement avec les ambitions de son département. Pour lui, cette campagne doit réussir pour le bonheur des populations dont la majeure partie ne sait pas comment lutter contre ce fléau. Quant au directeur de l’AFD M. François Tirot, il a exprimé le soutien et l’accompagnement de l’AFD dans la lutte contre  la malnutrition.

A savoir que ce projet a été financé à hauteur de 14 millions d’euro par l’Agence française de développement et la fondation Bill et Melinda. Le projet Mériem interviendra au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Il touchera plus de 15 000 personnes.

F. COULIBALY

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