Le ministre du Commerce et de l’industrie Mahmoud Ould Mohamed était face à la presse, le vendredi 5 novembre 2021, à la cité ministérielle. L’objectif était de faire le point sur l’état d’approvisionnement du pays en produit de première nécessité et présenté l’évolution des prix.
D’entrée de jeu, le ministre du Commerce et de l’industrie a fait un survol des facteurs qui ont influencé et qui continuent d’influencer le prix des produits de premières nécessités. Selon lui, la persistance du conflit dans les régions du nord et du centre fait que la production nationale a baissé. La baisse de la pluviométrie fait planer une forte incertitude. Toutes choses qui font que les denrées de première nécessité connaissent une augmentation du prix. A ses facteurs s’ajoutent les conséquences de la pandémie à coronavirus.
Selon le ministre, 68 % des produits consommés au Mali proviennent de l’extérieur alors que le marché international est toujours impacté par les conséquences de la crise du COVID. Poursuivant, le ministre explique que la flambé du prix de la viande est due à la suspension de l’opération de subvention. Il rappelle que cet abandon de subvention de la viande est consécutif à la mésentente entre le gouvernement et les acteurs qui interviennent dans la chaine de production de la viande. Car, les acteurs estiment la lenteur dans le paiement de leur dû. C’est ainsi que cette opération a été suspendue occasionnant l’augmentation du prix du kilogramme de la viande qui d’ailleurs est vendu à plus de 3000 Fcfa kg.
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Pour atténuer la souffrance de la population, le gouvernement s’est investi à abandonner certaines taxes douanières. Un abandon de taxe qui est un manque à gagner à l’Etat a permis de stabiliser le prix de certains produits. La distribution des vivres et des transferts monétaire, l’augmentation des salaires et des pensions entre autres sont des mesures prises par le gouvernement pour amoindrir la souffrance de la population en a fait croire le ministre du Commerce et d’industrie Mohamed Ould Mahmoud.
S’agissant de l’augmentation du prix du pain, le ministre dira que certains boulangers en parfaite violation de l’accord qui existe entre le gouvernement et le syndicat des boulangers, en sont les causes. Ainsi, le ministre a déploré ce comportement peu glorieux de la part de ces boulangers. Par ailleurs, les boulangers argumentent leur fait par l’augmentation du prix de la farine, du blé. Mais pour le ministre, ces arguments ne doivent pas être preuve pour l’augmentation du prix. « Même s’il faut augmenter, cela devrait au préalable faire l’objet de discussion entre le gouvernement et les acteurs », souligne le ministre. Avant d’énoncer que certains boulangers ont été sanctionnés.
F. COULIBALY
