Header ad
Header ad

Choix du président de la Transition : Le CNSP traine, l’embargo fauche l’économie malienne

Choix du président de la Transition : Le CNSP traine, l’embargo fauche l’économie malienne

Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis, le mardi 15 septembre 2020, au Ghana avec les leaders du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) sur la situation du Mali.

Cette rencontre est l’initiative du président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-addo non moins, président en exercice de la CEDEAO, pour donner l’occasion à la junte de convaincre les chefs d’État afin que l’embargo soit enlevé sur le Mali. Le Président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), le colonel Assimi Goita, accompagné par son porte-parole, le Colonel major, Ismael Wagué et l’Ambassadeur Boubacar Gouro Diall, secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères du Mali a pris la parole pour expliquer les résultats de la concertation nationale qui a abouti à l’élaboration de la charte de la transition et sa feuille de route. Après les délibérations approfondies sur le schéma et la feuille de route de la transition présentées par les dirigeants du CNSP, les Chefs d’État et de gouvernement ont pris les décisions suivantes : la transition politique sera dirigée par un civil, conformément aux décisions de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. A cet égard, le Président et le Premier ministre de la transition seront civils pendant toute la période. La désignation de ces deux personnalités sera faite incessamment. Ils indiquent que le Vice-président de la Transition tel que prévu par la Charte de la Transition ne pourra, en aucune manière, remplacer le Président de la Transition. Ainsi, dès le démarrage de la transition civile, le CNSP sera dissout, soulignent-ils. Pour la durée, la concertation a décidé de 18 mois et les chefs d’État de la CEDEAO ont pris note de la cela à compter de ce jour 15 septembre 2020. A cet effet, selon eux, dès qu’une transition civile sera mise en place, la CEDEAO accompagnera pleinement la République du Mali vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles pertinents de la CEDEAO. Enfin, pour ce qui concerne les sanctions, conformément à la décision de la CEDEAO, celles-ci seront levées dès la nomination effective du Président et du Premier ministre de Transition.

S.B. TRAORE  

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *