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Cybercriminalité envers des femmes : La sensibilisation contre le phénomène

Cybercriminalité envers des femmes : La sensibilisation contre le phénomène

Dans le cadre de la commémoration des 16 jours d’activisme 2023, la Fondation HERA a organisé un atelier de discussion sur la cybercriminalité envers les femmes. Cette autre forme de violence basée sur le genre : poursuite, répressions, préventions. C’était placé sous le contrôle de Me Tall Nadia Biouelé, avocate senior associée HERA conseil, expert en droit du cyber-Espace, et six panelistes pour ordonner le débat. 

 Il s’agissait de discuter sur 3 Panels qui sont entre autres : les violences basées sur le genre dans les médias et les réseaux sociaux ; la répression des atteintes aux droits des femmes dans les médias et les réseaux sociaux ; la protection, la gestion des données à caractère personnel dans la lutte contre les VBG à l’égard des femmes et des filles. L’objectif général est de rappeler aux hommes de médias leur responsabilité pénale dans la diffusion d’article ou de publications portant violence à l’égard des femmes et des filles, leur responsabilité sociétale dans la promotion, la protection des droits des femmes et dans la lutte contre les violences basées sur le genre et leur rôle crucial dans la prévention par la sensibilisation contre la commission de telles violences.

Retenons qu’à l’ère de l’information, les médias en général et les médias sociaux en particulier sont de plus en plus sollicités pour commettre des infractions contre les droits des femmes de même que les hommes de médias sont mis à contribution, parfois à leur insu, ou par ignorance dans les projets criminels contre les droits des femmes. Cette situation résulte d’une certaine ignorance des enjeux et des implications juridiques notamment, par les hommes de médias, de certaines publications, affirmation ou articles publiés dans leurs journaux ou pages de réseaux sociaux. Pourtant, les médias sont un puissant vecteur de changement de perception et de comportements sociaux. Les médias doivent plutôt contribuer à la protection des droits des femmes contre les pires infractions ou violences à l’endroit de leur dignité ou de leur intégrité physique ou morale, mais aussi à jouer un rôle d’alerte et d’éducation, voire de sensibilisation, dans le cadre de la prévention des violences à l’égard des femmes et des filles.

Selon la directrice de la fondation HERA, Me Tall Nadia, la cybercriminalité est une nouvelle infraction qui est perpétré à travers les outils numériques, on se rencontre depuis ces dernières années que l’actualité est assez inondée par ça. Beaucoup d’infraction se fond à travers les outils numériques et lorsqu’une infraction est commise à travers ça, elle est qualifiée infraction cybercriminalité. On se rencontre aussi que la plupart des cas sont majoritairement dédiés au droit des femmes, soit leur intégrité physique ou morale sont dénigrés, soit c’est l’injure, soit des violences qui vont jusqu’au chantage ou à la mort. A ses dires, chacun doit respecter les droits et les limites des autres. « Vous n’avez pas le droit d’exposer la nudité d’une personne, vous n’avez pas le droit d’utiliser ces données à caractère personnel n’importe comment, même de le voler et d’aller en faire un usage, qui peut faire atteinte à l’intégrité ou à l’honneur des personnes », rappelle-t-elle.

F. COULIBALY

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