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Délestages intempestifs en plein hivernage : Le ras-le-bol des bamakois

Délestages intempestifs en plein hivernage : Le ras-le-bol des bamakois

Aujourd’hui s’il y a une chose qui agace les maliens notamment les bamakois ce sont les coupures intempestives d’électricité. Ces coupures de trop se font pendant que nous sommes en plein hivernage. Au-delà de la cherté de vie dans laquelle ils vivent aujourd’hui les maliens ne savent plus à quel saint se vouer à cause de la coupure de courant qui cause bien entendu beaucoup de désagréments et des pertes en terme économique particulièrement. Les autorités de la transition sont fortement interpellés pour trouver la solution à ce problème de déjà vu au Mali et surtout pendant l’hivernage. 

On peut dire que l’électricité et les hydrocarbures sont les outils indispensables aujourd’hui pour le fonctionnement du monde. Leur manque touche directement tous les êtres humains sans exception. Auparavant, le Mali était connu pour des coupures intempestives pendant la saison sèche notamment au mois de mars, avril et mai. C’est le moment où la chaleur est intense. Indépendant depuis plus d’un demi-siècle, le Mali n’est pas parvenu à avoir son indépendance énergétique. Les choses sont devenues très compliquées avec l’arrivée de la transition en août 2020. En début d’année 2021, le ministre de l’Énergie et des mines, Lamine Seydou Traoré avait fait une sorte dans laquelle il affirmait que depuis 30 ans il y n’a pas eu d’investissements dans le domaine de l’énergie. Mais ses propos ont été démentis par beaucoup de personnes notamment par le Conseiller spéciale de feu Amadou Toumani Touré, Madani Tall. Le ministre Traoré avait annoncé qu’il faut 2 mille milliards de F CFA pour que le Mali puisse avoir son indépendance énergétique. A l’époque, ce dernier aussi avait annoncé l’achat des groupes électrogènes qui couteraient aux contribuables maliens 100 milliards de FCFA. Malgré l’achat de ces groupes aucun résultat pour satisfaire les populations bamakoises qui paient majoritairement leurs factures. En payant régulièrement leurs factures, ces clients de l’Energie du Mali (EDM-Sa) méritent amplement la satisfaction en leur fournissant de l’électricité. Et pendant les trois ans de la transition aucune amélioration n’a été fait au niveau de l’énergie. Donc la frustration était grande ; ce qui a fait que le ministre Lamine Seydou Traoré a été contraint de démissionner de son poste. Mais en partant le jeune Lamine a évoqué qu’il a été empêché de travailler par certaines personnes au niveau de la présidence de la République. Il a également évoqué certains problèmes dont le département fait face. Deux mois après sa démission, son poste a été scindé en deux dont le ministère des Mines confié au Pr. Amadou Keita et ministère de l’Énergie et de l’eau confié à Mme Bintou Camara.

Nonobstant, depuis l’arrivée du nouveau ministre de l’Énergie et de l’eau, Mme Bintou Camara, les choses vont de mal en pire. Les bamakois ne savent pas à quel saint se vouer à cause des délestages. L’électricité peut se couper pendant 4 heures voire plus pendant la journée et aussi dans la nuit. Beaucoup de travailleurs sont en congé forcé à cause des délestages. « Les autorités de la transition doivent trouver des solutions plus rapides pour empêcher les coupures de courant. Nous venons au travail et nous pouvons faire souvent 4 heures ou 5 heures sans électricité. Vraiment nous sommes fatigués de cette situation », nous confie Alassane Diarra, informaticien. « Je suis sidéré de voir les coupures de courant comme ça pendant l’hivernage. Nous sommes déçus de l’EDM. Nous demandons aux autorités de trouver une solution à cette histoire de courant avant qu’il ne soit tard. Nous vivons dans la galère et n’avons pas aussi le courant ! Ça c’est trop », nous explique Daouda Camara, promoteur d’un lavage. « Nous sommes sans mot. Nous sommes impuissants face à cette situation de coupure de courant. Certains d’entre nous ont un groupe électrogène mais nous déplorons cette coupure. Nous pouvons faire 5 heures souvent sur notre groupe électrogène. Ce qui a pour résultat une double dépense : nous payons notre facture et investissons dans le carburant, c’est trop », ajoute Keita Fatoumata Dramé.

Au-delà de ces témoignages, il faut reconnaitre que les coupures d’électricité, font trop de dégâts en terme économique. Aucun secteur d’activité n’est épargné des effets de coupures d’électricité. Alors, il incombe aux autorités de la transition de trouver la solution à ces coupures qui agacent aujourd’hui les maliens notamment les bamakoises.

B. KONE

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