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Des absurdités sur l’incarcération de Adama Sangaré : -Le refus du Parquet de sa mise en liberté provisoire, contre le paiement d’une caution de 120 millions de F CFA -La remise en liberté provisoire de deux autres sans aucun payement de caution

Des absurdités sur l’incarcération de Adama Sangaré : -Le refus du Parquet de sa mise en liberté provisoire, contre le paiement d’une caution de 120 millions de F CFA -La remise en liberté provisoire de deux autres sans aucun payement de caution

Le dossier Adama Sangaré ou feuilleton judiciaire ? Voilà la grosse problématique que bon nombre d’observateurs et même le citoyen malien lambda, se pose face aux voies et moyens utilisées par la justice malienne dans ce dossier et bon nombre, pour sonner sa renaissance peu « rassurante ». Le dossier du maire du District de Bamako, Adama Sangaré, sous mandat de dépôt depuis le mardi 22 octobre 2019, en est la parfaite illustration.

En effet, cette incarcération est la suite de l’instruction de ce dossier par le Pôle économique et financier de Bamako, portant notamment sur la gestion du contrat de réhabilitation, d’éclairage et d’illumination des édifices publics, à l’occasion du cinquantenaire en 2010. Sur instruction des magistrats du pôle économique et financier de Bamako, le maire du district a été placé sous mandat de dépôt, ainsi que l’ancien DG d’Énergie du Mali (EDM-Sa), Sékou Alpha Djittèye, concernant le même dossier, ainsi que  la responsable du service hydrocarbure d’EDM-sa, en la personne de Mme Mafili Koné, et du PDG de la société ESOT, Mohamed OumarTraoré.

Du Tohubohu de cet épisode judiciaire, on se convaincu aisément de disfonctionnement, de violation graves, et de contradictions des textes. Selon les lois maliennes, toute personne incarcérée a droit un jugement équitable et transparent. Elle a droit ainsi à une liberté provisoire si toutefois son jugement n’arrive pas se tenir. Alors, dans ce dossier, Adama Sangaré serait passé d’incriminé, à victime des vices des procédures judiciaires. Car il reste en prison depuis octobre dernier, accompagné par l’ex-directeur général d’Énergie du Mali (EDM-Sa), Sékou Alpha Djittèye, la responsable du service hydrocarbure d’EDM-Sa, Mme Mafili Koné. La défense du maire ont fait tout pour que leur client ait une liberté provisoire, ce qui est du tout normal et légitime. Une chose qui devrait obtenir le mardi 11 février dernier. Sa liberté provisoire a été ordonnée par la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako pour le paiement d’une caution de 120 millions de F CFA. A la grande surprise, à travers un appel interjeté du Parquet cette liberté provisoire a été annulée. Le dossier sera réexaminé par la Cour suprême.

Des absurdités de l’affaire

Dans cette affaire, on peut dire il y a des absurdités, raison pour laquelle d’aucuns estiment la politisation du dossier et l’injustice de la justice contre le maire Adama Sangaré. En effet, selon nos informations, la remise en liberté provisoire de sieur Sangaré a été conditionnée par le paiement d’une caution de 120 millions de F CFA, et pourtant les deux autres notamment l’ex-DG de l’EDM, Sékou Alpha Djittèye et Mme Maffili Koné ont obtenu une liberté pour motif de santé, sans payer aucune caution. Et les questions qui tardent les esprits est de savoir comment le Parquet s’oppose à la remise en liberté provisoire d’Adama Sangaré. Cependant, il est à rappeler que cette incarcération de Adama Sangaré a fait une perte énorme à la Mairie du district de Bamako et pleins des projets n’ont pas pu être réalisés faute de son absente. En sus, les avocats du maire Sangaré ont prouvé que leur client mérite cette liberté provisoire pour deux raisons. Il s’agit de privilège de juridiction dont la Cour suprême devrait être saisi par le Pôle économique. Car selon la loi, un maire ne peut être emprisonné dans sa circonscription, ainsi le juge d’instruction de Koulikoro, désigné pour prendre le dossier en main déclaré incompétent ».Par ailleurs, dans ce dossier, le Mairie du District de Bamako en était le maître d’ouvrage et EDM-sa. Au maître d’ouvrage délégué. Une somme de 900 millions de F CFA serait à justifier. Une autre information nous fait savoir que le projet s’élevait à environ 1 400 000 000 F CFA et 900 000 000 F CFA a été exécuté et normalement il reste 500 millions de F CFA à justifier. Et Adama Sangaré n’était pas véritablement impliqué dans la gestion de ce dossier. C’est l’EDM qui avait recruté la société ESOT comme agent d’exécution.

M.L. KONE

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