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Opinion : SAUVONS L’ÉCOLE MALIENNE

Opinion : SAUVONS L’ÉCOLE MALIENNE

A la place du Gouvernement, j’applique l’article 39 avec toutes ses exigences. Et j’en suis sûr que beaucoup d’enseignants vont rentrer au village ou abandonner l’enseignement.

Des enseignants qui n’ont que 3H dans la semaine se plaignent jour et nuit d’augmenter leur salaire ; des individus qui sont incapables d’achever le programme du cursus scolaire mettant en péril l’avenir des élèves se plaignent jour et nuit d’augmenter leur revenu ; des recalés du DEF ou du BAC se retrouvent aux IFM et sortent avec zéro niveau nous tympanisent jour et nuit sur les réseaux sociaux pour croître leur salaire ; des enseignants qui sabotent les cours dans les écoles publiques et sont clean dans les établissements privés ; et des enseignants qui sont incapables de faire passer 10 élèves dans une classe de 50 sont les premiers à insulter les gens.

Soyez des modèles et les autorités vous respecteront au retour. Ce sacrifice est non négociable.

OÙ EST LA REDÉVABILITÉ ?

L’article 23 de la constitution qui stipule  » Tout citoyen doit œuvrer pour le bien commun. Il doit remplir toutes ses obligations civiques et notamment s’acquitter de ses contributions fiscales « .

Une chose est de réclamer des avantages, l’autre chose est d’accomplir sa mission avec dignité et honnêteté. Au-delà des réclamations pécuniaires, les enseignants doivent être des modèles pour que cette nation puisse retrouver ses valeurs d’antan.

L’ÉTAT DOIT S’ASSUMER ?

Si l’article 39 n’est pas applicable et ne saurait être applicable. Il est indéniable de l’abroger pour sauver notre nation. Nous savons tous qu’à l’époque, cet article a posé d’énormes problèmes, même paralyser le secteur de l’éducation. Ce phénomène continue jusque-là pendant que les autres nations travaillent ardemment.

QUE FAUT-IL FAIRE ?

En cette période exceptionnelle de la transition, le Gouvernement du Mali doit impérativement organiser un dialogue social qui sera un cadre de discussion crédible pour sortir de la crise des revendications. Pas seulement les enseignants, mais pour tous les secteurs. Il faut aller vers une trêve sociale de 10 ans pour bâtir un Mali fort. C’est-à-dire pendant 10 ans, plus de revendications et plus de grève.

Soulby Sanogo, citoyen malien

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