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Panafricaine des Femmes : La reconnaissance du REFAMP à la « Tantie nationale »

Panafricaine des Femmes : La reconnaissance du  REFAMP à la « Tantie  nationale »

Le Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires a choisi la journée du 31 juillet consacrée <« Journée de la Femme africaine » pour baptiser sa salle des conférences du nom de Mme Diop Sira Sissoko

« Les morts ne sont jamais morts » disait l’écrivain sénégalais Birago Diop. Aussi pouvons nous dire de Mme Diop Sira Sissoko. Puisque, le combat qu’elle avait engagé a commencé à porter fruit.  Aujourd’hui, en Afrique il existe des femmes ministres, parlementaires, présidentes d’institutions, directrices des services centraux et  rattachés etc.

Donc, en guise de reconnaissance à la « Tantie » nationale, le Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP/Mali) a accepté de baptiser sa salle des conférences du nom de Mme Diop, Sira Sissoko. Il a choisi ce jour 31 juillet 2023, pour officialiser cette reconnaissance, à travers une cérémonie organisée à son siège, sis à Médina-coura, en commune III du district de Bamako.  C’était sous la co-présidence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant  et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maiga et de son homologue de l’Equipement  et des Transports, Mme Dembélé Madina Sissoko. Etaient également présents les membre de , la famille de feu, Mme Diop Sira Sissoko dont l’ancien ministre Mme Seynabou Diop, fille de la défunte.

Pour la présidente du REFAMP-Mali, Mme Maiga Sina Damba, cette date mémorable, du 31 Juillet consacrée <« Journée de la Femme africaine », a été retenue pour rendre un grand honneur aux Pionnières du combat pour l’émancipation des femmes africaines, incarné au Mali. par Mme Diop  Sira Sissoko, véritable figure de proue, icône emblématique de la lutte pour les droits des femmes au Mali.

Abondant dans le même sens, Mme Daoulé Ba Diallo de la Fondation Femmes d’Afrique et Culture -Mémorial de Rufisque (FAC-MR) a loué les qualités de la « Tantie nationale », à travers son parcours  professionnel bien rempli, au plan national et international. De sa profession d’enseignante en passant par son statut de fonctionnaire internationale, Mme Diop Sira Sissoko s’est montrée non seulement, en tant qu’une grande travailleuse, mais aussi une femme engagée pour la promotion des droits de la femme.

Après son intervention dans laquelle elle fait également l’éloge à  de la « Tantie nationale »,  l’ancien  ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Oumou Ba fera savoir à son tour, que Mme Diop Sira Sissoko était une enseignante très engagée dans la réussite de ses élèves. C’est pourquoi «  elle aimait se moquer d’eux, en les disant, je suis plus instruite que vous. Et il vous faut rester concentrés sur vos études pour m’atteindre un jour » une anecdote qui chère à la « Tantie nationale ».

Pour le représentant de la famille Diop/Sissoko, Alou Soumaré, « ils ont tous ensemble bénéficié pleinement des enseignements de la « Tantie nationale », tant sur le plan scolaire que sur celui des valeurs sociétales, culturelles et civiques qu’elle n’a cessé de leur prodiguer jusqu’à  son dernier souffle, afin de faire d’eux des citoyens dignes, conscients, engagés pour un développement personnel et national harmonieux ».

Quant à Mme Kama Sakiliba de l’Organisation panafricaine de la femme (OPF), elle dira que la décision de baptiser la salle des conférences du REFAMP-Mali, Diop Sira Sissoko est salutaire. Puisque, selon elle, la « Tantie nationale » était une référence, qu’il reconnaître et immortaliser.

Pour l’actuel  ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant  et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maiga, l’honneur que le REFAMP-Mali vient de faire à l’endroit  de la « Tantie nationale » est une reconnaissance d’une vie pleinement menée dans l’enseignement , le syndicalisme etc. Parce que, pour elle,  Mme Diop Sira Sissoko et d’autres pionnières se sont battues pour l’émancipation économique et socio-éducative de la femme africaine en général, celle du Mali en particulier. Aussi, a t-elle exhorté les sœurs de sa génération «  de rester convaincues que c’est en travaillant ensemble, dans la cohésion, dans la solidarité, dans l’entraide avec compétences et abnégation qu’elles peuvent faire comme les pionnières des années de l’indépendance et gagner le pari de la promotion des droits de la femme ». Tout  en les rassurant de sa disponibilité à les accompagner dans leurs initiatives.

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

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