Header ad
Header ad

Prolongation du délai de la transition : Débat entre opportunistes et patriotes ?

Prolongation du délai de la transition : Débat entre opportunistes et patriotes ?

Sur la gestion de l‘État il est souvent difficile de faire la distinction entre opportunistes et grands patriotes. La première catégorie est prête à tout pour leurs intérêts personnels, à mettre le pays sur le feu et la deuxième catégorie est une perle rare sans elle le pays disparaitrait. 

Suite à la mal gouvernance et la mauvaise gestion de l’État par le régime d’IBK, certains militaires ont renversé le pouvoir en faisant un coup d’État, un acte criminel imprescriptible devant le peuple, selon la Constitution. Et depuis le 18 août 2020 avec la pression de la CEDEAO un délai de 18 mois a été convenu comme durée de la transition. Période pendant laquelle ils avaient promis une refondation du pays. Mais il est regrettable de constater que depuis l’arrivée de ces militaires aucun changement n’a eu lieu, au contraire ils se sont adonnés à des mauvaises pratiques plus graves que le régime déchu. Des nominations claniques, des favoritismes et la dilapidation du dernier public à des fins inutiles. En effet, sur la question du délai de la transition on constate que ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir ne veulent jamais que la transition finisse surtout ceux qui ont eu leurs postes à travers les rues. Et ils sont nombreux qui visent seulement les autorités de la transition. D’autres insistent sur le respect du délai, car une transition ne permet pas à un pays d’avancer dans son développement. « Certains des dirigeants de la transition n’ont pas le souci du pays mais plutôt de ce qu’ils gagnent comme salaire et dans les business. Si jamais on décide de prolonger la transition il y aura d’autres crises plus graves que la précédente. Assimi Goita et ses compagnons doivent respecter leurs engagements pris en organisant les élections transparences et propres pour se dégager. Dans ce cas, ils pourront avoir leur nom dans l’histoire et dans le cas contraire, ils vont sortir par la petite porte », nous confine Ousmane Dramé. Pour Mme Traoré Oumou Sidibé, il se peut qu’on pourra prolonger la transition si on voit que les autorités avaient posé les jalons des chantiers de la transition dont l’organisation des élections. « Mais en réalité depuis leur arrivée les choses se dégradent de jour en jour. L’insécurité on n’en parle pas. Plusieurs villages sont sous embargo des terroristes. La corruption continue à vider nos maigres ressources. Vraiment qu’ils organisent les élections pour qu’on puisse avoir un président légitime afin que le pays se retrouve », ajoute-t-elle. Quant au jeune Cheick Diarra il faut prolonger la transition pour donner le temps à une bonne organisation des élections. « Nous sommes dans un pays d’où il n’a plus de confiance sinon cette transition devrait être non seulement la dernière transition que notre connait dans son existence. Pour se faire, il faut une refondation totale malheureusement rien ne fait dans ce sens. Vous savez les pilleurs de ce pays sont les militaires puthisiste et les politiciens. Et les militaires argumentent leur forfait par la mauvaise gestion de l’État pourtant eux font pire que certains politiciens. Quand qu’ils aient pitié de ce pays », renchérit-t-il.

Au-delà de ces différentes réactions, il faut savoir certains politiciens ont déjà formé un bloc pour exiger aux autorités de la transition à respecter le délai imparti. De même, la CEDEAO ne serait jamais acceptée la prolongation du délai sans infliger les sanctions sur le Mali lesquelles seront insupportables par le peuple Malien d’où l’éventuelle crise. Cependant, il est préférable que Assimi et son gouvernement respectent le délai de la transition en organisant les élections crédibles et transparencetes et cela pour leurs intérêts d’abord.

B. KONE

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *