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Quinzaine de l’environnement : La pollution au cœur de la célébration

Quinzaine de l’environnement : La pollution au cœur de la célébration

Initialement prévu le 05 ce mois parce que le président IBK souhaitait lui-même présider la cérémonie d’ouverture, le lancement de l’édition 2019 a finalement été fait le 10 juin dernier par le  Premier ministre.

C’est sur les berges du fleuve Djoliba en contrebas du Palais de la culture Amadou Hampaté Ba que la cérémonie d’ouverture  de la 20ème édition de la quinzaine de l’environnement a connu son épilogue. C’était sous la présidence du Dr Boubou Cissé, en présence de plusieurs autres personnalités de la République et les représentants des partenaires techniques et financiers.

Comme d’habitude, la quinzaine de l’environnement est célébrée en marge de deux évènements mondiaux. Il s’agit du 5 juin, Journée mondiale de l’environnement et le 17 juin, Journée mondiale de la lutte contre la désertification. C’est pourquoi, deux thèmes ont  toujours été retenus pour conduire les activités de la quinzaine. Ceux de l’édition de cette année sont : «La pollution de l’air», pour la Journée mondiale de l’environnement et «25 ans-cultivons l’avenir ensemble» pour la Journée internationale de lutte contre la désertification.

Intervenant au nom des partenaires techniques et financiers de l’environnement et du changement climatique, Carin Wall dira que  le Mali a fait des efforts appréciables. Elle n’a pas manqué d’attirer l’attention  des plus hautes autorités du pays sur la nécessité d’adopter une approche intégrée et participative. Ce qui devrait permettre de mettre en cohérence les préoccupations nationales sectorielles et locales, afin de ne laisser personne de côté, conformément à l’esprit de l’agenda 2030.

A sa suite, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Housseini Amion Guindo, a insisté sur l’importance de ces deux thèmes. Selon lui, ils “nous interpellent sur les défis contemporains auxquels nous devons faire face. Ils nous interpellent, au fond de notre subjectivité, pour nous inciter à avoir une idée concrète sur notre vécu”.

Faisant allusion aux conclusions d’un Rapport, le ministre dira que l’état de l’environnement indique que nos émissions de gaz à effet de serre impactent le climat dans son ensemble. Ce qui pollue l’atmosphère, affecte l’état de santé de nos populations, en terme de maladies liées à la qualité de l’air, notamment de bronchites, d’infections respiratoires aiguës, d’hypertension artérielle et même de problèmes de mémoire.

S’agissant de la  protection du fleuve Niger, le ministre Guindo  a promis de s’atteler à la mise en œuvre des instructions données par  Premier ministre pour sa préservation et sa sauvegarde. Celles-ci parlent de la mise en œuvre effective des mesures d’interdiction de l’exploitation aurifère par drague sur les cours d’eau et la mise en place d’un mécanisme approprié pour le financement durable de l’environnement.

Pour le Premier ministre, le fleuve Niger et son bassin versant font vivre environ 85% de la population et reste la principale source d’approvisionnement en eau potable pour environ les 2 millions d’habitants de Bamako et par-delà pour nos autres concitoyens des autres régions riveraines. C’est dire que les questions liées à la protection de l’environnement sont importantes pour le Président de la République et pour le Gouvernement du Mali.

«Le Président l’a toujours dit, il ne peut pas y avoir de développement économique de notre pays et de croissance économique sans le respect de l’environnement. Ce sont ces messages importants qui ont été passés aujourd’hui», a réaffirmé le Premier ministre.

Diakalia M Dembélé

22 Septembre

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