Élaboré sur une période de cinq (5) ans, pour un coût total du plan estimé à 921 000 000 de FCFA, ce plan de communication prend en compte les volets interne : à 265 000 000 F CFA et externe : 331 000 000 F CFA. Aussi, il tient compte du renforcement des capacités pour un montant de 325 000 000 F CFA.
Dans la poursuite des activités de la 23ème édition de la Quinzaine de l’environnement, lancée le dimanche dernier à Bougouni, par le Chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maiga, la Direction nationale de l’assainissement et du contrôle de pollutions et de nuisances (DNACPN), en tant qu’une structure rattachée au ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, a exposé son plan de communication aux hommes des médias. C’était le lundi passé dans la salle des conférences de l’Agence de l’Environnement et de Développement Durable (AEDD).
Une présentation faite en PowerPoint, a permis d’éclairer la lanterne de plus d’une dizaine de journalistes qui ont posé plusieurs questions après pour mieux comprendre. Puisque, la presse de façon générale méconnait des activités de la DNACPN, d’où l’intérêt de cette séance de partage de ce plan de communication.
Ce plan de communication vise un objectif général qui est sensé contribuer à la protection de l’environnement, à la préservation des ressources naturelles, de la biodiversité et à l’amélioration du cadre de vie des populations du Mali, à travers des actions de communication de masse et par mass-média.
Concernant les objectifs spécifiques il s’agit : d’intensifier les actions d’information et de sensibilisation des citoyens sur les problèmes d’insalubrité, de pollution et de nuisance en rapport avec les structures concernées, les collectivités territoriales et la société civile ; ; de développer ou mettre à la disposition des acteurs les outils, supports et canaux de communication adéquats ; d’augmenter ou accroitre les moyens de diffusion des informations et messages ; développer ou mettre à disposition des moyens de partage des bonnes pratiques. A ceux-ci, s’ajoutent le renforcement du cadre formel des réunions du service ; la centralisation et la diffusion des informations dans le service ; le renforcer le dispositif de communication du service ; le renforcement du cadre de collaboration avec les structures partenaires et les acteurs d’assainissement ; la contribution au changement de comportement des populations pour un meilleur cadre de vie etc.
Dans ce plan de communication, les outils et les canaux de communication sont également pris en compte. Il s’agit de : la communication par voie de presse (radio et télé) sur les activités susceptibles d’attirer l’attention du grand public et d’illustrer les réalisations du projet/programme ; les dépliants sur les activités du projet et les leçons apprises ; les photographies des réalisations des projets/programmes ; les anneaux permanents indicatifs des lieux de réalisation des activités de projets/programmes ; les affiches temporaires véhiculant des messages d’information et de sensibilisation sur des sujets spécifiques de projets/programmes; la diffusion des activités, résultats et impacts de projets/programmes sur le web par le biais de différents réseaux sociaux ; un magazine ou film documentaire sur les projets/programmes.
Cette séance de présentation a pris fin par des questions réponses. Sans tabou, les responsables de la DNACPN présents pour la circonstance, à savoir le chef de la section documentation, Hamady Bah et celui de la section communication, Karim Coulibaly, ont apporté d’amples informations sur les activités de la structure.
Diakalia M Dembélé
22 Septembre
