Le représentant du directeur général de l’institut national en santé publique, M. Etienne Coulibaly a présidé le jeudi dernier, l’atelier de formation des hommes des médias sur la structure du Codex. L’objectif de l’atelier est de contribuer à la visibilité du codex national, ses actions pour l’atteinte de la sécurité sanitaire des aliments.
Crée par la Fao et l’Oms, la commission du codex Alimentarius (CAC) a pour objectif d’élaborer des normes, directives, code d’usage, guide de bonnes pratiques et de recommandations internationales sur les produits alimentaires afin de protéger la santé des consommateurs et assurer la loyauté des pratiques en matière de commerce de ces denrées. Cet atelier selon M. Coulibaly, rentre dans le cadre du processus de renforcement des capacités des parties prenantes aux activités du projet Fonds fudiciaire 2 pour le Mali. En effet, la commission du Codex Alimentarius, ou le code de l’alimentation constitue le bras normatif institué par la FAO et l’OMS pour élaborer et suivre la réglementation sur l’alimentation, protéger la santé des consommateurs et faire la promotion des bonnes pratiques du commerce des denrées alimentaires. Le projet Fond fudiciaire 2 pour le Mali est le fruit de la coopération entre ministère de santé et du développement social et l’’organisation des Nations-Unis pour l’alimentation et l’agriculture et l’organisation mondiale de la santé.
Pour lui, la mise en œuvre du projet contribuera sans nul doute à : améliorer les capacités des délégués du Mali pour leur participation active aux travaux des comités et de la commission du codex Alimentarius, renforces la capacité des experts maliens pour leur participation active aux travaux des groupes d’experts FAO/OMS d’évaluation des risques ; mener des actions d’informations et de sensibilisation auprès des opérateurs économiques du secteur alimentaire et des consommateurs sur l’importance du Codex Alimentarius. Et d’ajouter que, la participation au Codex et l’utilisation de ses normes aident sur le plan politique, à construire un système national solide de contrôle de qualité des aliments, afin d’assurer un approvisionnement en denrées alimentaires de qualité et de salubrité adéquate.
F. COULIBALY
