Elle a pour objectifs, entre autres, de rendre la justice plus proche des citoyens, de les informer sur leurs droits et de promouvoir la bonne distribution de la justice.
Ouverte au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) le lundi 23 janvier dernier, la 1ère édition de la Semaine de la justice prendra fin le samedi 28 janvier prochain par un déjeuner de presse. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassougué, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement.
Premier à prendre la parole, le président de la Commission d’organisation, non moins Secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Dr Boubacar Sidiki Diarrah a indiqué que l’idée de la semaine de la justice a germé, a été concrétisée et institutionnalisée sur les instructions du ministre Mamoudou Kassogué suivant Décision n°2022/MJDH-SG du 10 octobre 2022.
« Elle fait suite, entre autres, à la méconnaissance de l’Institution judiciaire, au déficit criard d’information et à la crise de confiance entre la justice et le justiciable », a expliqué Dr Diarrah.
La Semaine de la justice qui sera désormais institutionnalisée a pour objectifs de rendre la justice plus proche des citoyens, de les informer sur leurs droits et de promouvoir la bonne distribution de la justice. Elle est destinée, aux dires du président de la Commission d’organisation de la 1ère édition, principalement aux citoyens, aux étudiants et aux professionnels de la justice.
Plusieurs activités sont prévues au cours de cette 1ère édition. Il s’agit, entre autres : d’une conférence de parquet le mardi 24 janvier 2022 au département de la Justice ; une conférence de siège qui se tiendra le mercredi 25 janvier à la Cour suprême ; une conférence des juridictions administratives à la Cour suprême, le mercredi 25 janvier ; une journée portes ouvertes sur les juridictions spécialisées (Pôle économique et financier, Tribunal de Commerce, Tribunal du Travail, Tribunal pour enfants et les service assimilés du ministère de la Justice et des Droits, qui se tiendra le 26 janvier à l’Institut National de Formation Judiciaire « Maître Demba Diallo » et un déjeuner-débat avec la presse le samedi 28 janvier 2023.
Tout souriant et visiblement très confiant quant aux retombées de cette 1ère édition, le Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué a indiqué que la justice malienne, à travers cette semaine, cherche, davantage, à se faire connaître, à se faire comprendre et à améliorer ses services à l’endroit des justiciables et du public.
« L’idée de la Semaine de la justice se concrétise aujourd’hui, à travers la présente cérémonie marquant son lancement, mais je suis convaincu que mes prédécesseurs à la tête de ce département, auxquels je rends un vibrant hommage, n’ont pas manqué d’ambitions et d’initiatives pour créer un cadre de rencontres et d’échanges permettant de mieux rapprocher la justice des justiciables et de mieux la faire découvrir par ceux-ci », explique le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, qui a ajouté, avec fierté, que la justice fait sa mue doucement, mais sûrement.
« Nous sommes engagés à lui imprimer un rythme rationnel de nature à asseoir davantage sa crédibilité et sa respectabilité par une saine et bonne distribution, tout en mettant en exergue la reddition de compte, la critique, l’autocritique pour améliorer le service », promet Mamoudou Kassogué.
Le ministre Kassogué a également annoncé la volonté du Gouvernement malien, à travers le département de la Justice et des Droits de l’Homme, d’institutionnaliser la Semaine de la Justice.
Le Garde des Sceaux a, enfin, salué les efforts du Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta et du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, en faveur de la justice malienne dans la Refondation du Mali.
AMT avec CcomMJDH
22 SEPTEMBRE
