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TOUMAKORO : Le cri de cœur du chef de village, suite à une affaire d’expropriation de 30 ha de terre

TOUMAKORO : Le cri de cœur du chef de village, suite à une affaire d’expropriation de 30 ha de terre

Depuis 2021, un litige foncier oppose le village de Toumakoro (Siribala) à celui de Baguila, suite à une affaire de 30 hectares. Pour informer l’opinion nationale et internationale sur cet état de fait, les responsables dudit village ont animé un point de presse ce vendredi, 10 février 2023.

En effet, selon leurs explications, suite à une demande de terre au nom et au compte du village de Toumakoro adressée à l’Office du Niger (Ségou), 100 hectares de terre ont été accordés sur avis favorables de son Président Directeur Général, signé le 19 Avril 2019 sur décision N ° 00000610 / PDGON 2018. ‘’Décision sur laquelle il nous a été signifié de prendre attache avec la structure technique de la dite tutelle pour le bornage et la délimitation du site en projet et la charge au village à l’avant-projet une étude de faisabilité était admise sur le terrain par les techniciens de l’Office du Niger et nous mêmes auprès des populations avoisinante du site comme indique les critères d’attribution de l’office du Niger’’, indiquent-t-ils. Les travaux  suivants : Déblai, Remblai, Compactage, Planer, Riper et Rehaussement des digues ensuite Morcellement et Installation, le tout à la charge du village, après bornage et délimitation faits par l’Office, tous les frais à la charge du village de Toumakoro.

‘’Trois années consécutives, le village Toumakoro a travaillé sur ce site et payé la prestation de l’eau à l’Office du Niger et c’est en 2021 qu’un clan associé au même Office du Niger se dresse et s’oppose à nous et nous à contraint à céder 30 hectares des 100ha aménagés par le village de Toumakoro au profil du village voisin Baguila’’, explique le chef de village.

Qu’avons- nous fait Monsieur le Procureur à l’Office du Niger pour être plongé dans cette calamité ? S’interroge la population de Toumakoro.

Pour rappel, Toumakoro était là avant Baguila et c’est ‘’nous qui avions cédé une partie de notre terroir pour l’assise du village et aussi bien que leurs champ et ceux-ci, à travers nos liens sanguins. Tout compte fait nous considérons toujours Baguila en occupation sur notre terroir’’, précise le chef le village.

Par mépris en complicité avec certaines autorités, ‘’c’est le village Baguila qui quitte leur lieu en bande armée même pas suspecté au vu et au su de tout le monde pour nous attaquer chez nous, manu militari, en nous amenant chez eux à Baguila pour nous tabasser et ligoter et en nous infligeant de leur payer des rançons pour échapper à la mort et c’est ainsi que nous leur avions payé des rançons (750 000F) et ils sont là encore chez eux sans être inquiétés de rien’’, ajoute -t-il.

Il s’agit de Gaousou TANGARA, Fallen TANGARA, Follo Bina TANGARA, Karamoko TANGARA, Modibo TANGARA, Almamy TANGARA, Meh TANGARA, Malamine TANGARA, N’Daki COULIBALY, tous de Baguila et les nommés Bakaye DIARRA responsable de la jeunesse, Bassi Diarra, Baba DIARRA et Bina DIARRA, conseillers au chef du village qui ont été torturés et maltraités à Baguila par ces gens.

Après différentes déclarations à la gendarmerie de Nioro, l’affaire reste pendante devant la justice à Markala, depuis plus d’un mois sans suite. D’où la présente demande auprès du procureur près du tribunal de Grande Instance de Ségou.

‘’Nous avons été humiliés dans notre village et dans nos familles sans précédent et nous ne pouvons que faire face à notre justice et nous resterons derrière notre justice’’, regrette le chef de village de Toumakoro.

Brehima DIALLO

22 SEPTEMBRE

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