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Violation de l’espace aérien malien par des aéronefs français : La mise en garde des autorités maliennes

Violation de l’espace aérien malien par des aéronefs français : La mise en garde des autorités maliennes

Dans un communiqué en date du 26 avril 2022, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga révèle la violation de l’espace aérien par les forces françaises. En condamnant cette attitude considérée comme de l’espionnage, le gouvernement du Mali fait une mise en garde et prend à témoin l’opinion nationale et internationale. 

La montée en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMA), motif de fierté du Peuple malien, se traduit notamment par des victoires éclatantes contre nos ennemis, ainsi qu’un contrôle de plus en plus efficace du territoire national et de l’espace aérien. A cet effet, selon le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga, depuis le début de l’opération « Keletigui » une zone d’interdiction temporaire a été instaurée sur une partie du territoire national dans le but de sécuriser l’espace aérien, protéger les couloirs d’évolution des aéronefs autorisés et garantir la liberté d’action des FAMA en opérations. « Tout survol de l’espace aérien malien est subordonné à l’obtention d’une autorisation expresse délivrée par l’Armée de l’Air du Mali », souligne-t-il. A cet effet, le ministre Maïga fait savoir que le Gouvernement de la République du Mali a constaté, depuis le début de l’année plus de 50 cas délibérés de violation de l’espace aérien malien par des aéronefs étrangers, notamment opérés par les forces françaises, sous différentes formes dont: les refus d’obtempérer suite aux instructions des services de contrôle aérien les falsifications de documents de vol; les atterrissages d’hélicoptères dans des localités hors aérodromes, sans autorisation préalable ; les vols d’avions de renseignement et de drones évoluant à haute altitude pour se livrer à des activités considérées comme de l’espionnage, de l’intimidation voire de la subversion.

Ainsi, il révèle que l’un des cas les plus récents a été la présence illégale d’un drone des forces françaises, le 20 Avril 2022, au-dessus de la base de Gossi, dont le contrôle a été transféré aux FAMA, le 19 Avril 2022. A ses dires, ledit drone était présent à partir de 11 h 45 mn, pour espionner nos vaillantes FAMA. « Outre l’espionnage, les forces françaises se sont rendues coupables de subversion en publiant des fausses images montées de toute pièce afin d’accuser les FAMa d’être les auteurs de tuerie de civils, dans le but de ternir l’image des Forces Armées Maliennes engagées pour la libération du territoire, la protection et la sauvegarde des populations éprouvées par une longue crise », indique-t-il. Aussi, le 21 avril 2022, une patrouille de mirage 2000 a survolé à plusieurs reprises, sans coordination préalable, le convoi des FAMA en partance pour renforcer le dispositif de l’emprise de Gossi. Pour le ministre Maïga, cette manœuvre s’inscrivait dans une dynamique d’intimidation de nos forces. « Face à cette énième provocation des forces françaises, qui ont été sommées de quitter le territoire malien sans délai, depuis le 18 février 2022, le Gouvernement de la République du Mali tout en prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, condamne fermement cette attitude des autorités françaises et les invite de nouveau à respecter la souveraineté du Mali », énonce-t-il.

Par ailleurs, il fait savoir que le Gouvernement de la République du Mali réaffirme sa volonté de promouvoir et maintenir la coopération avec l’ensemble des États du monde, dans le respect mutuel et sur la base du principe cardinal de non-ingérence, conformément aux aspirations du Peuple malien.

S.B. TRAORE

 

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