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5e édition Hard Week de l’ISPRIC : Le rôle de la femme dans le développement des nations au cœur des échanges

5e édition Hard Week de l’ISPRIC : Le rôle de la femme dans le développement des nations au cœur des échanges

L’Institut des Sciences Politiques Relations Internationales et de la Communication (ISPRIC) a organisé, du 17 au 19 décembre 2019, la 5e édition de sa Semaine scientifique, culturelle et sportive dénommée ‘’Hard Week’’, littéralement ‘’Semaine dure’’. Cette édition avait pour thème central : « Le rôle de la femme dans le développement des nations : enjeux et défis » et était placée sous le parrainage de la présidente de l’ONG WILDAF (Women In Law and Development/ Femme-Droit et Développement en Afrique), Bouaré FounéSamaké.

La cérémonie d’ouverture de cette Semaine scientifique, culturelle et sportive dénommée ‘’Hard Week’’, s’est déroulée en présence du représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, AlayeKoita, conseiller technique ; de la représentante du ministrede la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Yagaré Keita ; du Directeur général de l’Institut des Sciences Politiques Relations Internationales et de la Communication (ISPRIC), Dr. Mohamed Gakou ; du corps professoral ; des étudiants ains que des invités de marque.

Des sketchs, des prestations musicales et des danses traditionnelles faites par les étudiants de l’Ispric ont donné le coup d’envoi à l’ouverture de cette semaine.

Ainsi, dans son intervention, le Directeur général de l’Ispric, Dr. Mohamed Gakou estime qu’il y a des progrès et de l’espoir que le Hard week offre aux étudiants et les autres participants. Il dira que chaque année l’Ispric choisit des thèmes cruciaux à discuter au cours de sa semaine scientifique, culturelle et sportive. A ses dires, se sont les thèmes parfois qui bloquent le développement du pays alors il faut rassembler les experts pour diagnostiquer et décortiquer ces thèmes en apportant des solutions concrètes qui aideront les décideurs d’en appliquer pour le bonheur de l’ensemble du pays. Selon lui, pour le thème de cette édition est invocatrice et interpellatrice car il nous parle du rôle de femme dans le développement de notre pays notamment à ce moment de crisse. Du point de vue du DG Gakou rien ne pourra se faire de bon sens implication des femmes et le rôle ne doit aucunement être négligé si on veut le développement et l’émergence.

Pour la marraine, Bintou FounèSamaké, présidente de l’ONG WILDAF a tout d’abord remercié la Direction général de l’Ispric et les étudiants d’avoir porté leur choix sur sa modeste personne. « Ces jeunes sont nos enfants qui ont opté leur choix sur moi pour être la marraine de cette édition et vrais j’ai accepté cet honneur avec la fierté et la joie », a-t-elle dit. Et d’expliquer que le Hard week des étudiants est un concept emprunté de l’anglais que veut dire tout simplement une semaine dure, une semaine chargée. « Oui dure et chargée car les activités que nous allons dérouler ensemble sont nombreuses et exaltantes », a-t-elle estimé. « Le thème de cette édition est une thématique qui nous interpelle et ça fait plus de 20 ans que je me bats pour la promotion du droit des femmes au Mali et de façon générale en Afrique et le reste du monde. Donc je ne pouvais accepter de parrainer une semaine pour nous parler de femme et son rôle dans le développement », a énoncé la présidente Samaké. Et de conseiller aux femmes de s’assumer et ne pas se cacher dernier les hommes pour fuir leurs responsabilités, car elles sont autant responsables que les hommes dans le développement du pays. Avant de finir elle proposera à l’Ispric un partenariat avec WILDAF/Mali en recevant chaque année à partir de l’année 2020 deux étudiants en stage de fin cycle dont les recherches porteront sur les droits des femmes.

Prenant la parole, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, AllayeKoita a dit très heureux d’être présent au sein de l’Ispric pour ouvrir cette semaine scientifique. A l’en croire, le sens de la semaine nous conduit et encourage à faire les travaux durs pour apporter notre pierre édifiante au développement du pays. Selon lui, l’émergence d’une nation passe par la qualité de son éducation notamment la qualité de son enseignement supérieur. La qualité de l’étude à l’Ispric nous assure et nous garantit d’avoir les élites pour relever les défis du développement du pays, a-t-il soutenu. Il dira que dans le développement du pays les femmes jouent un rôle essentiel notamment quand il est en crise et soit sur la voie du développement. Aucun pays ne pourra se développer en excluant les femmes dans le processus du développement.

« Femmes africaines, les défis d’aujourd’hui » ; « L’éducation et la formation des filles : un enjeu fondamental pour l’autonomisation » ; « Leadership et entrepreneuriat féminin, défis et opportunités » ; « Le rôle de la femme dans la croissance économique des nations » ; « Femmes, acteurs clés dans la lutte contre la pauvreté » ; « Genre, culture et développement », se sont les thèmes débattus au cours de cette semaine.

S.B. TRAORE

LE FONDEMENT

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