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Blocage de la mise en œuvre de l’accord : Fausse accusation contre l’État Malien

Blocage de la mise en œuvre de l’accord : Fausse accusation contre  l’État Malien

Les prises de positions actuelles se heurtent à des réalités annoncées par nombres d’observateurs, qui durant des années n’ont pas chômé, pourtant à dénoncer le caractère dangereux de cet accord pour la République du Mali.

 Têtes baissées, les autorités ont promu et imposé l’accord d’Alger au peuple Malien sans avoir la décence de consulter le même peuple qu’elles prétendent servir et défendre comparativement aux adversaires d’en face qui ont soumis l’accord à ce qu’ils appelaient le peuple d’Azawad.

L’accord se trouve bloquer aujourd’hui dans sa mise en œuvre et ce n’est pas une surprise eu égard à la question d’intégration et de réintégration au sein des forces armées dites reconstituées ( DDR ) et d’autres points.

La réintégration et l’intégration d’ex Rebelles dans l’armée dite reconstituée apportera certainement beaucoup de malaise du moment où cela implique l’acceptation d’ex Rebelles avec les grades qu’ils ont déjà au sein des groupes armés.

Par exemple : Un colonel de la CMA sera dans l’armée reconstituée du Mali un colonel sans qu’il n’ait à passer par les mêmes parcours qu’un colonel de l’armée Malien en terme d’étude, de formation et mieux d’année de service au sein de l’armée pour mériter le grade de colonel.

Les ennemis d’hier ayant retournés l’arme contre le pays et les frères d’armes seront  plus gradés que ceux qui ont été fidèles et correctes avec le Mali.

Voilà le schéma dessiné et cette réalité au sein de l’armée Malienne serait le coup de trop, l’insulte de trop et le piétinement de la mémoire de tous ceux qui ont donné de leur vie pour ce Mali.

Sur le plan réintégration et intégration au sein de l’administration ce niveau n’a point ému, au regard déjà, de la réintégration et intégration de certains éléments des groupes armés au sein de la fonction publique Malienne sans concours au préalable.

Une inégalité et une injustice sociale sans prévenant violant la constitution de 1992.

Une répétition de la gestion catastrophique de la crise, le Mali n’apprend visiblement  pas de ses erreurs ; d’autres régimes avaient procédé ainsi et cela s’était soldé par les massacres atroces d’ « Aguelhoc », le frère « judas » qui poignarde l’autre dans son dos.

Les défections au sein de l’armée et de l’administration après s’être renforcé des moyens de l’État pour les réutiliser contre le même État.

Aucunement, le Mali ne devait revenir sur cette pratique. Mais le régime défunt d’IBK a fait fi de ces réalités en complicité avec l’actuel ministre Abdoulaye Diop chantre de l’accord et le premier ministre Choguel qui tous ont dit à un moment de l’histoire de ce pays que cet accord était bon pour le Mali et consacrera la paix attendue.

Des hommes qui, aujourd’hui veulent se redonner une nouvelle virginité politique en reniant du jour au lendemain leur position.

Le peuple conscient n’oublie pas.

Le Mali a besoin d’avancer malgré les difficultés et cela ne peut être une invitation à la reprise des hostilités et la charge portée contre l’État Malien, la prétendue non  application de l’accord est une accusation à l’envie sans fondement, et cela, s’explique notamment dès les lendemains de la signature de l’accord aux nombreuses violations de la Cma de l’accord sous le nez et la barbe du CSP, du médiateur algérien et des nations unies tous garants de l’accord.

– Le drapeau Malien a été piétiné, brûlé ici, nul d’entre eux n’a daigné de dire à la Cma que cela compromettant les chances d’arriver à une véritable paix encore moins les autorités d’alors.

– Des fêtes indépendantistes organisées ( une République dans la République).

-Des symboles de la République du Mali ont été moults fois vilipendés sans que la Cma ne soit rappelée à l’ordre.

– La région de Kidal a été fermé à l’État du Mali, à l’armée qui pour y être devrait en amont avoir l’aval de la Cma, des Nations unies et du médiateur algérien.

– Le désarmement des groupes armés reste jusque-là après plusieurs années de la signature de l’accord un mythe et cela échappe aux garants de l’accord

Toutes ces violations passent et sont passés sous silence et aujourd’hui c’est le Mali et les autorités de la Transition qui refusent d’appliquer l’accord et en violant ses termes selon la Cma et certains de leur soutien.

Que l’on ne se perde pas, aujourd’hui il n y a aucune alternative que de revenir à l’article 65 du même accord prévoyant sa révision consensuelle…car on ne peut éternellement demander aux Maliens de donner au nom d’une prétendue paix sans que les groupes armés ne fasse gage de réciprocité.

La paix n’a pas de prix et aucun sacrifice n’est de trop martelait le régime défunt d’IBK qui a cédé plus qu’il ne fallait pour satisfaire les ex rebelles qui se pavanaient à Bamako dans des V8 climatisé, chiant dans les hôtels luxueux de la capitale laissant crever les populations dans une sale guerre provoquée et pire la majorité d’entre eux ont mis à l’abri leur famille soit dans les quartiers huppés de Bamako où sont tout simplement en Algérie.

Ces leaders en vérité, sont des gangsters qui profitent de la crise pour se préparer une retraite d’orée.

La reprise des hostilités n’est pas la meilleure des solutions après tant d’efforts consentis et le rejet systémique de l’accord supposerait cela sans essayé l’ultime solution de révision. Donc l’option c’est d’avoir le courage nécessaire d’aller vers l’article 65 de l’accord et de sortir de ces discours trompeurs de relecture ou d’application intelligente qui sont des notions floues et dilatoires dont chacun à sa propre  lecture…

Wa Salam

Ibrahima Ben

LE FONDEMENT

 

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