Pour sécuriser les espaces scolaires et universitaires certaines mesures ont été prises par les autorités scolaires, universitaires et administratives. En effet, l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr. Amadou Keita, qui est un fin connaisseur du milieu ne ménage aucun effort pour appliquer à la lettre ces mesures afin que les élèves et étudiants puissent étudier dans la quiétude totale.
Dans notre pays, l’une des causes de la perturbation de l’école est liée aux désordres que causent les actions de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM). Car, cette association créée pour défendre les intérêts moraux et matériels est devenue politique par ses acteurs parfois pour semer le désordre en milieu scolaire et universitaire. Ils sont les principales causes de l’insécurité et de la violence. Pour endiguer cela, et mettre l’association à sa place, les autorités universitaires, administratives ont pris certaines mesures qui doivent être appliquées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sous le leadership du Pr. Amadou Keita. Il s’agit entre autres de l’annulation des deux protocoles d’accord avec le Cenou qui octroyaient environ 100 millions de F CFA à l’AEEM et du retrait de la gestion des parkings à l’AEEM. Avec ces deux mesures seulement prises, l’AEEM s’est mise dans tout ses états contre le ministre Amadou Keita, qui depuis, sa nomination ne cesse de faire bouger les lignes pour redorer le blason de notre enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Pour preuve, lors de la marche des comités AEEM de l’ENETP et de la FLSL, le constat est que cette marche a été manipulée donc déviée de ses objectifs. Les marcheurs manipulés demandent la démission de l’actuel ministre parce qu’il est en train de mettre de l’ordre au sein du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Par ailleurs, pourquoi ces leadeurs de l’AEEM n’ont pas marché quand les élèves ont été privés de leur droit fondamental pendant des mois et pourquoi ils n’ont pas réclamé la tête du ministre de l’éducation à l’époque. Alors, on comprend aisément que les leaders de l’association n’arrivent pas à encaisser les mesures prises contre leur association.
L’AEEM, un réseau mafieux
Cette association est une vache laitière pour ses leaders. Gâtés par l’argent, certains leaders préfèrent redoubler dans pour bénéficier des avantages de l’association. Il faut comprendre que l’association pouvait avoir plus de 100 millions de CFA avec le Cenou dans le cadre d’un soi-disant protocole. Mieux, dans les gestions de parkings ils se fusiĺlent parfois à cause de l’argent, car ces différents parkings procurent plus de million de FCFA par semaine. Ce qui a pour résultat très généralement la violence et à l’insécurité dans le milieu scolaire et universitaire. En effet, avec la transition cette association doit savoir qu’il n’est plus, le temps où ils s’adonnaient à des pratiques malsaines. On est au « Mali kura » donc les leaders de l’AEEM doivent changer de comportement pour leur avenir.
B. DIALLO
