Il entre dans le cadre des actions d’appui du Gouvernement et de l’ONU Femmes pour faciliter l’accès aux services digitaux pour les entreprises féminines et faciliter leur intégration sous régionale et mondiale
Dans le cadre du projet « 50 millions de femmes africaines ont la parole », une initiative financée par la Banque Africaine de Développement (BAD) et mise en œuvre par le Marché commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avec le soutien de l’ONU Femmes, le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a lancé le coaching de 1026 femmes entrepreneures et promotrices d’AGR. C’était ce jeudi 10 novembre 2022 dans la case du Centre national de documentation et d’information pour la femme et l’enfant (CNDIFE).
Pour la représentante de l’ONU Femmes au Mali, Mme Marie Goreth Nizicama, le processus d’opérationnalisation de la plateforme SOMAWSP a été appuyé par ONU Femmes à travers l’acquisition de matériels informatiques et d’appui à la communication autour de la plateforme en 2020 et l’appui à l’enregistrement des 1026 bénéficiaires en 2021. « La plateforme vise à faciliter un échange d’idées dynamique et engageant entre les femmes entrepreneurs, en utilisant des fonctionnalités de médias sociaux intégrées pour les connecter les uns aux autres de manière à favoriser l’apprentissage, le mentorat et le partage d’informations et de connaissances entre pairs au sein des communautés et l’accès aux services financiers et aux opportunités de marché entre les zones urbaines et les zones rurales, ainsi que par – delà les frontières et entre les pays » a fait savoir la représentante de l’ONU Femmes.
Aussi, selon Mme Marie Goreth Nizicama, le coaching permettra de faciliter l’accès à la formation , aux outils de gestion d’entreprises et aux options de financement spécifiquement destinées aux femmes.
Le secrétaire général du ministre de tutelle, M. Sayon Doumbia a énuméré quelques obstacles auxquels sont souvent confrontées ces femmes. Il s’agit de : l’accès limité à l’information et aux opportunités de réseautage ; le faible niveau d’éducation et de formation entrepreneuriale ; le manque de droits de propriété ; les barrières culturelles ; l’accès aux services financiers et non financiers.
Et le représentant du ministre de porter à la connaissance de l’assistance que les activités menées en 2021 et celles de 2022 ont été financées par ONU Femmes.
A noter que cette application mobile qui fonctionne comme un réseau social, est conçue pour permettre aux femmes de 38 pays du continent africain de se connecter à la banque de ressources pour obtenir des informations sur divers aspects des affaires.
Diakalia M Dembélé
22 SEPTEMBRE